Tenant devant le Congrès son habituel discours semestriel, il s'en est tenu au calendrier prévisionnel annoncé en juin, soit la fin des rachats d'obligations d'ici mi-2014, lorsque le taux de chômage serait revenu à environ 7%. Mais il a largement insisté sur le fait que rien n'était gravé dans le marbre.

La Bourse a reflué par rapport à ses meilleurs niveaux mais est restée dans le vert, après avoir trébuché mardi et mis ainsi un terme à huit séances haussières d'affilée pour l'indice S&P-500.

L'indice Dow Jones a gagné 18,67 points (0,12%) à 15.470,52 points, tandis que le S&P-500 a pris 4,65 points (0,28%) à 1.680,91 points et que le Nasdaq Composite a avancé de 11,50 points (0,32%) à 3.610 points.

"Chaque fois qu'il y a un problème, on dirait que la Fed est juste là pour redresser le marché; il est difficile de jouer ce marché à la baisse", commente Dennis Dick (Bright Trading).

Les déclarations de la Fed sur son programme d'assouplissement quantitatif (QE) sont toujours très attendues par des marchés qui se demandent quand elle commencera à réduire ses achats obligataires qui représentent actuellement 85 milliards de dollars par mois.

Des déclarations de Ben Bernanke et le compte rendu de réunion de la banque centrale fin mai avaient provoqué un recul de près de 6% du S&P-500 dans le mois qui a suivi.

Mais Ben Bernanke et d'autres responsables de la Fed s'étaient employés par la suite à apaiser les investisseurs; en conséquence, le S&P-500 a atteint un nouveau record lundi dernier.

Le Livre Beige de la Fed publié ce mercredi montre que l'économie des Etats-Unis a poursuivi sa croissance en juin et début juillet, à un rythme variant de modeste à modéré et que l'activité manufacturière a été en expansion dans la plupart des régions.

YAHOO RECHERCHÉ, LES BANQUES AUSSI

Le marché a pardonné à Yahoo des résultats en demi-teinte, les analystes ayant surtout retenu sa participation dans Alibaba, firme de commerce en ligne chinoise qui connait une forte croissance et les efforts déployés dans le développement de produits.

L'action a bondi de 10,3% à 29,66 dollars.

Avancée également des financières dans le sillage de Bank of America. La banque a publié mercredi un bénéfice net du deuxième trimestre en hausse de 70% et supérieur aux attentes, dopé par une baisse de ses coûts d'exploitation et la bonne performance de ses activités de vente et trading d'actions.

L'action a gagné 2,8% et l'indice S&P des financières a pris 0,46%.

Les analystes estiment que les bénéfices des sociétés composant le S&P-500 auront augmenté de 3,3% au deuxième trimestre et leurs chiffres d'affaires de 1,2%, selon des données de Thomson Reuters.

EBay, IBM et Intel ont publié leurs trimestriels après la clôture.

Intel a annoncé un chiffre d'affaires qui a de peu raté le consensus au deuxième trimestre et a revu en baisse sa prévision de C.A. annuel, le fondeur étant affecté par une nette baisse des ventes de PC au profit des tablettes et des smartphones.

IBM a publié un bénéfice trimestriel supérieur au consensus et son action gagnait près de 3% en après-Bourse.

L'action IBM gagnait près de 3% en après-Bourse, tandis que le titre Intel faisait le yo-yo et perdait en dernières instance 1,5%.

Wilfrid Exbrayat pour le service français

par Alison Griswold