NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini en hausse mardi, portée par le secteur de la santé et les espoirs suscités par les vaccins dans la lutte contre la pandémie de coronavirus.

A la clôture, l'indice Dow Jones gagne 0,35% soit 104,09 points à 30.173,88. Le S&P-500, plus large, prend 10,24 points, soit 0,28%, à 3.702,2. Le Nasdaq Composite avance de 62,83 points (0,50%) à 12.582,77 points.

A l'ouverture, la dégradation continue de la situation sanitaire aux Etats-Unis faisant craindre un nouveau coup de frein à l'économie avait pourtant fait basculer les indices dans le rouge.

Quelques minutes après le début des échanges, l'indice Dow Jones perdait 0,04%, le Standard & Poor's 500 0,21% et le Nasdaq Composite 0,18%. Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones et le S&P-500 étaient repassés dans le vert, progressant respectivement de 0,31% et de 0,14% %, tandis que le Nasdaq Composite freinait son recul, ne lâchant plus que 0,06%.

La perspective d'un feu vert prochain de la Food and Drug Administration (FDA) au vaccin contre le Covid-19 mis au point par Pfizer et BioNTech a réinjecté un peu d'espoir..

Autre nouvelle positive sur ce front, son concurrent Johnson & Johnson a annoncé qu'il pourrait obtenir les résultats des dernières études de son candidat vaccin en janvier, plus tôt qu'attendu.

En revanche, les déclarations de Mitch McConnell, chef de la majorité républicaine au Sénat, appelant à l'adoption d'une version réduite d'un plan de soutien à l'économie, et la réaction négative du chef du groupe démocrate, Chuck Schumer, qui a parlé d'un "sabotage" des négociations bipartites en cours, ont freiné la progression des indices boursiers.

Aux valeurs, l'action Pfizer finit en hausse de 3,18% au terme d'une journée également marquée par les premières injections de son vaccin anti-Covid au Royaume-Uni.

Johnson & Johnson prend 1,73%.

Boeing a perdu du terrain, cédant 0,67% avec l'annulation nette en novembre de 63 commandes de son 737 MAX, de nouveau autorisé à voler aux Etats-Unis.

(Chuck Mikolajczak; version française Marc Angrand et Henri-Pierre André)