Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a terminé jeudi en hausse (Dax : +0,31%) dans le sillage de Wall Street, à l'issue d'une séance surtout marquée par la vie des entreprises.

L'indice vedette Dax a avancé de 40 points environ à 13.109,74 points, après avoir entamé la séance en léger repli. Le MDax des valeurs moyennes a grappillé 0,11% à 26.193,74 points.

Sans direction, la place Francfortoise s'est laissé guider par sa consoeur new-yorkaise, elle-même portée par la publication de solides indicateurs économiques aux Etats-Unis.

Sur le Dax, le groupe de santé Fresenius, valeur refuge par excellence, a grimpé de 1,60% à 65,59 euros.

Lufthansa a pris 0,55% à 30,95 euros. Le géant allemand du transport aérien a obtenu l'autorisation de la Commission européenne, chargée des questions de concurrence, de mettre la main sur LGW, une filiale de la compagnie disparue Air Berlin, après avoir renoncé à racheter l'autrichienne Niki.

Lufthansa devra toutefois abandonner des créneaux de décollage et d'atterrissage à l'aéroport de Düsseldorf (ouest).

Son rival irlandais Ryanair va lui affronter pour la première fois de son histoire une grève des pilotes, prévue en Allemagne vendredi matin à l'appel du syndicat Vereinigung Cockpit.

Commerzbank a cédé 0,39% à 12,75 euros alors que le patron d'Unicredit a déclaré dans un entretien au quotidien allemand Handelsblatt vouloir se concentrer dans un premier temps sur la croissance organique de la banque italienne, ce qui semble exclure une acquisition de la rivale allemande à court terme.

Deutsche Bank a reculé encore plus fortement (-0,72% à 16,52 euros). La première banque allemande et sa filiale Postbank, avec laquelle elle est en train de fusioner, vont lancer en 2018 un "plan de départs volontaires" pour permettre à un "nombre limité d'employés de quitter le groupe moyennant des indemnités de départ ou des départs en retraite anticipée", a indiqué à l'AFP une porte-parole, confirmant des informations parues dans la presse.

Le chiffre évoqué d'environ 1.000 départs n'a pas été confirmé, contrairement au fait que le plan contribuera aux synergies prévues, soit 900 millions d'euros par an après la fusion entre les deux banques.

Lanterne rouge, l'énergéticien RWE a terminé en baisse de 1,56% à 16,72 euros.

esp/pb