Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a terminé la séance de lundi sur une hausse confortable, son indice vedette Dax clôturant sur un nouveau plus haut depuis le début de l'année, après des chiffres encourageants sur l'activité en zone euro.

L'indice vedette Dax a avancé de 0,47% à 10.761,17 points et le MDax des valeurs moyennes de 0,38% à 21.423,54 points.

La croissance de l'activité privée dans la zone euro a progressé en octobre par rapport à septembre et atteint son plus haut niveau de l'année 2016, selon une première estimation de l'indice PMI composite publiée dans la journée.

Cette nouvelle a enthousiasmé la place Francfortoise, d'autant que c'est l'Allemagne qui a principalement tiré la croissance du secteur privé dans la région.

Les investisseurs ont également engrangé des gains avant l'accélération à partir de mercredi de la saison des résultats en Allemagne, toujours source d'incertitudes.

Deutsche Bank (+1,83% à 13,36 euros) doit dévoiler sa performance financière au troisième trimestre jeudi, de même que BASF (+0,24% à 80 euros) et Volkswagen (+2,11% à 125,85 euros). Le constructeur automobile n'a pas pâti de l'insatisfaction de la Commission européenne, qui lui réclame des garanties supplémentaires pour les clients européens affectés par le scandale des moteurs diesel truqués.

Commerzbank a fini en tête du Dax grâce à un gain de 3,19%, à 6,27 euros.

Deutsche Telekom a pris 1,10% à 14,69 euros. La filiale américaine T-Mobile US, moteur de sa croissance, a relevé lundi ses ambitions annuelles en terme de nouveaux clients et de bénéfice brut d'exploitation après un très bon troisième trimestre.

L'équipementier automobile Continental s'est adjugé 0,12% à 173,30 euros, aidé par le relèvement de la note que lui attribue l'agence Fitch, de "BBB" à "BBB+".

EON a terminé en bas de l'indice et perdu 1,22% à 6,70 euros.

Sur l'indice TecDax des valeurs technologiques, Aixtron a dévissé de 16,44% à 4,86 euros. Cet industriel allemand a eu la mauvaise surprise de voir le gouvernement allemand annoncer le réexamen du feu vert accordé à son rachat par un investisseur chinois, alors que la méfiance de Berlin à l'égard des acquisitions d'entreprises allemandes par des investisseurs venus de Chine ne cesse de croître. En cas d'avis négatif du ministère, la vente pourrait potentiellement être bloquée.

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