Paris (awp/afp) - La Bourse de Paris conservait son immobilisme mardi après-midi (-0,14%), dans le sillage d'un départ sans tendance à Wall Street, le marché se montrant peu entreprenant et cherchant à préserver son niveau des 4.900 points.

A 15H58 (14H58 GMT), l'indice CAC 40 perdait 6,91 points à 4.880,66 points, dans un volume d'échanges de 1,6 milliard d'euros. La veille, le marché Parisien avait cédé 0,45%.

La cote Parisienne manquait de conviction depuis une ouverture en petite hausse. L'ouverture sans tendance à la Bourse de New York n'a pas changé la donne de manière significative.

"Aux États-Unis, les discussions s'accélèrent pour préparer l'entrée en fonction de la prochaine administration", à la veille de la première conférence de presse de Donald Trump depuis son élection, rappellent les stratégistes de Crédit Mutuel-CIC.

Les investisseurs avaient par ailleurs peu de grain à moudre à l'occasion d'une séance à nouveau calme, notamment sur le plan macroéconomique, en l'absence d'indicateurs de premier plan.

En France, la production industrielle de novembre a rebondi de 2,2%.

Avant l'ouverture des marchés, les investisseurs ont pris connaissance des prix à la production en Chine, baromètre de la santé du secteur industriel, qui ont bondi en décembre à leur rythme le plus élevé en 5 ans, signal positif pour la demande mais qui reflète surtout le renchérissement des matières premières.

Sur le terrain des valeurs, Areva prenait 3,79% à 5,20 euros, après l'approbation sous conditions par la Commission européenne du plan de sauvetage qui passera notamment par un prêt d'un montant de 3,3 milliards d'euros de l'Etat français au spécialiste du nucléaire.

L'Oréal perdait 0,79% à 170 euros, après avoir conclu un accord définitif avec le laboratoire canadien Valeant pour lui racheter les marques de soin pour la peau CeraVe, AcneFree et Ambi pour 1,3 milliard de dollars.

Orange cédait 1,86% à 14,51 points alors que l'autorité de régulation des télécoms (Arcep) a annoncé une série de mesures visant à durcir la régulation sur le groupe dans le marché de la fibre jusqu'au domicile pour encourager la concurrence dans un secteur où l'opérateur historique est largement dominant.

Parrot plongeait de 17,03% à 9,11 euros, pénalisé par l'annonce d'un fort recul attendu de ses ventes en 2016.

Renault était bien orienté (+3,11% à 88,39 euros) profitant du feu vert obtenu auprès d'une majorité de syndicats pour un nouvel accord triennal sur l'emploi, qui demande plus de flexibilité aux salariés mais garantit un volume d'activité dans les usines.

Aperam grimpait (+2,74% à 44,60 euros) dans la foulée de l'annonce de son intention de céder ses activités de tubes soudés en France, Aperam Stainless Services and Solutions Tubes, pour lesquelles il a reçu une offre de la société allemande Mutares AG.

Air France perdait 4,22% à 4,97 euros, pénalisé par un abaissement de sa recommandation à "sous pondérer" par Barclays, tout comme Elior Group (-1,27% à 21,32 euros) abaissé à "neutre" par Credit Suisse.

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