PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le marché d'actions parisien devrait ouvrir en fort repli vendredi matin, après le bombardement par l'armée russe de la plus grande centrale nucléaire d'Europe, située dans le sud de l'Ukraine.

Vers 8h20, le contrat à terme sur l'indice CAC 40 perdait 104 points, soit 1,6%, selon les données du courtier IG.

Le fait que la Russie s'en prenne à une centrale nucléaire "renforce la probabilité d'une nouvelle série de sanctions sévères de la part des Etats-Unis et de leurs alliés", prévient Naeem Aslam, analyste chez Avatrade.

Sur le plan macroéconomique, les investisseurs surveilleront vendredi la publication du rapport sur l'emploi non agricole aux Etats-Unis. Cependant, cet indicateur "pourrait bien passer au second plan des préoccupations" des investisseurs, étant donné l'évolution de la situation en Ukraine, estime John Plassard de Mirabaud Securities.

Du côté des entreprises, le constructeur automobile russe Avtovaz, filiale de Renault, a décidé d'arrêter temporairement sa production ce samedi 5 mars ainsi que du 9 au 11 mars en raison de problème d'approvisionnements en semi-conducteurs.

Michelin a de son côté décidé d'arrêter pendant quelques jours la production dans certaines usines européennes à cause de difficultés d'approvisionnement dues à la crise en Ukraine.

ArcelorMittal a commencé le processus de mise à l'arrêt de son aciérie de Kryvyi Rih, en Ukraine, en raison des menaces qui pèsent sur les installations.

CGG prévoit pour cette année une croissance d'environ 10% de son chiffre d'affaires et une progression de sa marge brute d'exploitation (Ebitda), après une année 2021 marquée par une forte performance au quatrième trimestre.

-Alice Doré, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 90; adore@agefi.fr ed: LBO

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March 04, 2022 02:28 ET (07:28 GMT)