Des traders ont indiqué à Reuters qu'UBS avait été chargé de vendre 2,1% du capital d'EADS pour un prix final de 40,10 euros par titre, contre 40,20 euros initialement évoqué.
 
EADS, qui opère sa transformation la plus spectaculaire depuis sa création en 2000, a abandonné l'imbroglio passé de son actionnariat, la France et l'Allemagne ne devant plus détenir chacun que 12% du capital, l'Espagne 4% et son flottant devant être porté d'environ 50% à 72% du capital.
 
"Faisant suite à la cession par Sogepa à EADS le 16 avril dernier d'environ 13 millions d'actions EADS pour un montant de 483 millions d'euros, dans le cadre du programme de rachat d'actions mis en oeuvre par la société, cette opération a ramené la participation de Sogepa à 12% des droits de vote", indique précise le ministère de l'Economie et des Finances.

EADS n'a souhaité faire aucun commentaire.

La transaction de ce jour a toutefois été réalisée à un prix supérieur de 7,4% par rapport à l'opération de mi-avril, qui portait sur 1,56% du capital et s'était déroulée à 37,35 euros par action.

Le mois d'avril a également été marqué par les sorties de Daimler et de Lagardère du capital d'EADS.

"La sortie des actionnaires historiques touche désormais à sa fin avec la cession par l'Etat français des derniers titres non pactés. A ce jour, seulement 1,2% du capital pouvant être cédé librement reste encore dans les mains des Etats français et espagnols", commente dans une note Oddo Securities.

"Toutefois, compte tenu des mouvements récents, nous pensons que ces cessions seront décalées dans le temps. De l'autre côté, EADS conserve encore la capacité de racheter environ 6,1% de son capital (l'équivalent de 22 jours de bourse) ce qui soutiendra le cours dans les prochaines semaines", ajoute le broker.

En Bourse, l'action EADS recule de 1,62% à 39,99 euros vers 10h00 dans des volumes représentant déjà 51% de ceux réalisés en moyenne sur une séance complète au cours des trois derniers mois. Au même moment, l'indice CAC 40 lâche 0,56%.

Avec Jean-Baptiste Vey, édité par Cyril Altmeyer