* Valeurs qui se traitent ex-dividende 

    PARIS, 2 novembre (Reuters) - Les valeurs du jour vendredi à
la Bourse de Paris, qui a clôturé en hausse après les chiffres
de l'emploi américain ressortis nettement au-dessus des
attentes. (voir )
    L'indice CAC 40, stable avant la statistique
américaine, a fini sur un gain de 0,49% à 3.492,46 points. Sur
la semaine, l'indice phare de la Bourse de Paris s'octroie
1,67%.
    
    * ALCATEL-LUCENT, dont les variations sur le titre
sont toujours amplifiées par la faible valeur de l'action, a
chuté de 5,46% à 0,779 euro sans toutefois casser un support
technique situé autour de 0,76-0,77 euro. Le titre a signé, et
de loin, la plus forte baisse du CAC 40 et du SBF 120 après
l'annonce d'une perte d'exploitation pour le deuxième trimestre
d'affilée.(voir )
    Selon des sources proches du dossier, le groupe réfléchit à
céder son unité dédiée aux câbles sous-marins et son activité de
fabrication d'équipements de téléphonie pour les entreprises
dans le cadre de ses efforts pour tenter de renforcer son bilan.
 
    
    * Les VALEURS CYCLIQUES ont été les principales gagnantes en
Bourse de l'accélération des recrutements des entreprises
américaines le mois dernier sur fond d'amélioration de la
conjoncture aux Etats-Unis.
    SOLVAY s'est adjugé 1,5% à 95,16 euros, SCHNEIDER
ELECTRIC 1,4% à 50,22 euros, ARCELORMITTAL 
1,28% à 11,91 euros et ALSTOM 1,25% à 27,115 euros.
L'indice Stoxx du secteur des ressources de base en Europe
 a pris 0,79% et celui de l'automobile 1,22%.
    
    * Le SECTEUR européen des BIENS DE CONSOMMATION PERSONNELS
 (+1,42%) a signé la meilleure performance sectorielle en
Europe, dopé par le relèvement de prévisions de ventes annuelles
de l'allemand Beiersdorf (+7,24%). 
    En France, L'OREAL a avancé de 1,23% à 100,45
euros et SEB de 3,96% à 53,28 euros.
    
    * AXA a fini sur une hausse de 1,25% à 12,545
euros, la valeur poursuivant son rebond sur un support technique
testé à plusieurs reprises entre vendredi et lundi derniers
autour de 11,9-12 euros.
    
    * De même, SOCIETE GENERALE (+1,54%, plus forte
hausse du CAC 40, à 25,39 euros) est allé tester une résistance
technique importante à près de 25,4 euros après son rebond
vendredi dernier sur un support à moins de 24 euros.
    
    * RENAULT a pris 1,02% à 35,29 euros malgré la
baisse de 26,4% de ses ventes de véhicules neufs le mois
derniers en France, les investisseurs tablant sur des
restructurations et le lancement de nouveaux produits comme la
Clio IV pour faire face à la chute des ventes du constructeur.
 et 
    PSA, dont les ventes ont baissé de 5,0% en
octobre, a en revanche abandonné 3,94% à 4,797 euros, restant
ainsi autour de ses plus bas depuis fin 1985.
    
    * PUBLICIS a cédé 1,08% à 41,32 euros après son
rebond technique de 6% entre son plus bas sur une semaine
vendredi dernier et son plus haut mercredi. La valeur reste sous
pression, comme les autres groupes de publicité alors que le
marché subit une chute des revenus publicitaires.
    
    * NEOPOST a reculé de 2,72% à 42,15 euros au
lendemain d'un gain de 2,59%. Le groupe a annoncé cette semaine
avoir réalisé deux nouvelles levées de fonds de 50 millions de
dollars (39 millions d'euros) et 50 millions d`euros.
    
    * AIR FRANCE-KLM (+5,3% à 6,81 euros) a évolué
vers un plus haut de plus d'un an, plusieurs analystes ayant
revu à la hausse leur opinion sur la valeur après la publication
de résultats meilleurs que prévu au troisième trimestre.
 
    
    * AB SCIENCE s'est octroyé 12,31% à 18,98 euros. La
société pharmaceutique a vu son cours bondir de 24% depuis mardi
alors que l'agence européenne des médicaments a accepté
d'examiner le dossier de demande d'autorisation conditionnelle
de mise sur le marché du Masitinib, un traitement du cancer du
pancréas développé par AB SCIENCE. 
    "Nous améliorons notre probabilité de réussite du masitinib
dans le cancer du pancréas et donc notre objectif de cours qui
passe de 35 à 38 euros", indique dans une note Portzamparc
confirmant également sa recommandation "Acheter" sur le titre.

 (Blandine Hénault et Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par
Matthieu Protard)