* Valeurs qui se traitent ex-dividende 
    * Le point sur les marchés européens 

    PARIS, 5 avril (Reuters) - Les valeurs du jour mardi à la
Bourse de Paris, où l'indice CAC 40 a chuté de 2,18% à
4.250,28 points, son plus bas niveau depuis fin février, alors
que les investisseurs semblent perdre tout goût pour le risque
dans un contexte marqué par la poursuite du repli des cours des
matières premières et des indicateurs économiques allemands
jugées défavorables.
    
    * Les VALEURS AUTOMOBILES ont perdu 3,69%, la plus
forte baisse sectorielle en Europe, pénalisées par l'annonce
d'un recul inattendu des commandes à l'industrie en Allemagne au
mois de février, sur fond de baisse de la demande en zone euro.
    RENAULT a reculé de 4,89% à 81,82 euros, VALEO
 de 4,8% à 125,85 euros et FAURECIA de 4,7% à
31,32 euros.
    PSA (-6,51% à 13,715 euros, plus forte baisse du
SBF 120 ) a par ailleurs présenté un plan stratégique
mal reçu par les marchés. "Ce ne sont pas des objectifs très
agressifs et ils ont pu en décevoir certains", a commenté un
trader basé à Paris. Le groupe vise une hausse de 10% de son
chiffre d'affaire en 2016-2018 et une marge de 4% sur la même
période. 
    
    * Le secteur des RESSOURCES DE BASE (-3,59%) a
reculé dans le sillage du géant minier ARCELORMITTAL 
(-5,93% à 3,979 euros), qui a annoncé lundi soir le bouclage de
son augmentation de capital de trois milliards de dollars (2,7
milliards d'euros). 
    Dans le même secteur, ERAMET a abandonné 1,33% à
22,24 euros et APERAM a reculé de 2,26% à 32,185
euros. 
    
    * GEMALTO a chuté de 5,25% à 60,13 euros, le
spécialiste de la sécurité numérique étant pénalisé par
l'annonce inattendue du départ de son directeur général Olivier
Piou, qui quittera ses fonctions fin août. 
    
    * SARTORIUS STEDIM a signé la plus forte des rares
hausses du SBF 120, gagnant 1,55% à 350 euros. "Le titre s'était
replié d'environ 10% sous ses plus hauts récemment, sans raison
particulière. Dans une séance de forte baisse, il ne semble pas
illogique qu'il performe mieux que le marché, compte tenu de la
visibilité qu'il offre", commente un analyste.
    

 (Joseph Sotinel et Raphaël Bloch, édité par Marc Angrand)