* Valeurs qui se traitent ex-dividende 

    PARIS, 17 décembre (Reuters) - Les valeurs du jour mardi à
la Bourse de Paris, où l'indice CAC 40 a clôturé en
baisse de 1,24% à 4.068,64 points dans l'attente de l'issue
mercredi de la réunion de deux jours de la Fed et des
indications qu'elle pourrait donner sur le calendrier de
réduction de son programme de rachats d'obligations mis en place
pour affronter la crise.. Le CAC 40 a une
nouvelle fois rebondit sur la zone 4.048/4.067 points,
correspondant au gap haussier ouvert le 10 septembre et en
dessous de laquelle la tendance haussière pourrait s'inverser.
       
    * CGG a chuté de 16,85% à 12,04 euros et accusé la
plus forte baisse du SBF 120 dans des échanges
représentant 7,2 fois leur moyenne quotidienne des trois
derniers mois. Le groupe a abaissé sa prévision d'Ebit pour 2013
en raison de la dégradation des conditions de marché dans les
services parapétroliers et a prévenu que les incertitudes
demeuraient pour 2014. 
    Dans son sillage, TECHNIP (-4,54% à 67,0 euros),
qui a annoncé après la clôture qu'il tablait sur un recul des
marges de sa division Subsea (infrastructures sous-marines), a
accusé la plus forte baisse du CAC 40. BOURBON
 a chuté de 4,15% à 18,5 euros.
    
    * Les VALEURS TELECOMS (+0,16%) ont enregistré la
seule performance sectorielle positive en Europe emmenées par
CABLE & WIRELESS (+3,67%), qui a annoncé le versement
d'un dividende intérimaire.
    * ORANGE (+1,15% à 8,738 euros) a fini en tête des
hausses du CAC 40 alors qu'ILIAD (-0,56% à 170,1 euros)
a ouvert un nouveau front dans la bataille du téléphone mobile
en France en proposant une offre 4G avec smartphones haut de
gamme subventionnés. Mais, BOUYGUES,
également pénalisé par l'activité construction, a perdu 2,2% à
25,75 euros. VIVENDI, maison mère de l'opérateur SFR
qui n'a pas encore réagi à l'offensive de Free dans la 4G, a
reculé de 0,35% à 18,4 euros.
           
    * Les valeurs de la CONSTRUCTION (-1,4%) ont accusé
la plus forte baisse sectorielle en Europe.
    * VINCI a perdu 2,74% à 44,68 euros, LAFARGE
 2,49% à 50,58 euros.

    * Les FINANCIERES n'ont pas résisté aux craintes entourant
la politique monétaire de la Fed. BNP PARIBAS a perdu
2,19% à 52,74 euros, SOCIETE GENERALE 1,53% à 39,57
euros, CREDIT AGRICOLE 1,48% à 8,749 euros.
        
    * EADS a reculé de 1,77% à 54,44 euros. Eurocopter
a lancé lundi une alerte aux opérateurs de ses hélicoptères
EC135 après la découverte d'une jauge de carburant défectueuse
sur un certain nombre d'appareils de la même série que celui qui
s'est écrasé le mois dernier sur un pub de Glasgow, faisant 10
morts. 
    
   * ZODIAC AEROSPACE a perdu 2,75% à 123,95 euros
après avoir annoncé, environ une demi-heure avant la clôture,
une croissance de 7,9% de son chiffre d'affaires au cours du 1er
trimestre de son exercice 2013/2014, inférieure aux attentes.
 
    
    * Les valeurs de l'AUTOMOBILE ont tiré leur épingle du jeu
soutenues par un bond de 8,9% des ventes en Europe le mois
dernier, contre une progression de 0,9% pour l'ensemble du
marché européen. 
    *  PSA PEUGEOT CITROEN (+3,94% à 9,316 euros), qui
a été violemment chahutée la semaine dernière après la sortie de
GM et l'annonce d'une augmentation de capital, a signé la plus
forte hausse du SBF 120. FAURECIA, filiale de PSA, a
gagné 2,10% à 26,2 euros. RENAULT a avancé de 0,44% à
57,38 euros.
      
    * Dans le même secteur, PLASTIC OMNIUM a lâché
3,23% à 19,935 euros. Société générale a abaissé sa
recommandation d'achat à conserver, estimant que les nouvelles
règles comptables de consolidation pourraient peser à court
terme sur un titre qui a enregistré une solide performance cette
année. 
    
    * VIRBAC a gagné 2,53% à 152,0 euros après avoir
franchi une forte résistance graphique à 148,25 euros et
pourrait se hisser à 157,7 euros.
        
    * REXEL a cédé 0,95% à 18,25 euros, Ray Investment
ayant encore vendu environ 7% du capital du distributeur de
matériel électrique dans le cadre d'un placement accéléré d'un
montant d'environ 358 millions d'euros auprès d'investisseurs
institutionnels. 

 (Raoul Sachs, Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par
Jean-Michel Bélot)