Après cinq mois de hausse ininterrompue, dans le sillage de l'engouement pour l'intelligence artificielle, des bons résultats de sociétés et des espoirs d'assouplissement des politiques monétaires des banques centrales, les places financières ont débuté ce second trimestre sur une note baissière. 
La légère remontée de l'inflation aux Etats-Unis et la bonne santé de l'économie américaine incitent les opérateurs à prendre quelques bénéfices, redoutant que la première baisse de taux intervienne finalement plus tard dans l'année. La Fed semble, en effet, adopter une attitude patiente, ne souhaitant pas agir trop tôt. 

Sur les cinq derniers jours, les pétrolières tirent leur épingle du jeu, avec les tensions géopolitiques et les valeurs financières se distinguent également alors que la santé, le luxe et les technos sont quelque peu délaissés. Total gagne 4.8%, Eurofins 4.5%, Société Générale 3.1%, Crédit Agricole 2.5% tandis que Stellantis cède 6.8%, Sanofi 3.5%, Dassault Systèmes 3.5% et STM 3.25%. 

Graphiquement, le CAC40 montre quelques signes d'essoufflement après avoir brièvement dépassé les 8250 points. 
La dynamique demeure clairement haussière sur les différentes échelles de temps mais l'enfoncement des 8100 points, correspondant à la moyenne mobile à 20 jours, militerait pour l'amorce d'une consolidation plus marquée qui pourrait ramener l'indice vers les 8000/7930 points.