C'est une nouvelle semaine boursière 'terrible' qui s'achève par un nouveau 'sell off' et la cassure de tous les principaux supports graphique moyen ou long terme, à Paris (CAC sous les 4.200Pts) comme à Francfort et sans oublier l'euro-Stoxx50 (-2,6% à 2.945Pts).

La bourse de Paris est bien partie pour perdre -2,8% sur la semaine (et plus de 9% depuis le 1er janvier) et le gonflement des volumes indique que de grosses mains (des fonds souverains ?) sont à la manoeuvre, ayant perdu foi dans la croissance mondiale et alarmés par la chute du baril (sous 29,50$ désormais) qui tarit la manne des pétrodollars.

De mauvais indicateurs américains accentuent le biais négatif, Wall Street réagissant très mal, avec des pertes voisines de -2,2% (S&P500) à 2,5% sur le Nasdaq (Intel dévisse de -8%).

L'indice Empire State, baromètre de l'activité industrielle dans la région de New York connait un décrochage de -13,2Pts, de -6,2 vers -19,4: c'est le pire score observé depuis avril 2009.

Les ventes de détail ont reculé de -0,1% en décembre. Wall Street affirme que la croissance américaine revient, portée par le consommateur -le grand bénéficiaire de la baisse du pétrole (hors carburants et énergie, les ventes de détail ressortent 'flat').

La production industrielle des Etats-Unis a baissé de 0,4% en décembre 2015, a en outre rapporté la Réserve fédérale, soit 4 fois plus qu'attendu.

Les prix à la production ressortent à +0,2% en rythme annuel, mais à -0,1% en donnée 'brute', le stocks sont en repli de -0,2% et pour finir sur une bonne nouvelle, la confiance des consommateurs rebondit de +0,7% à 93,3.

Plombé par la chute de -5% du baril, CGG et Vallourec accusent ainsi les 2 plus fortes baisses du SBF 120, décrochant de respectivement 10 et 13,5% (nouveaux planchers historiques à la clé).

Les valeurs bancaires sont également attaquées avec -5,5% sur Sté Générale.

L'action Renault, qui avait dévissé de quelque 10% hier, perd encore 4,5%. Les équipes d'Oddo évoquent une réaction boursière 'excessive' hier, sachant que le groupe n'a in fine pas équipé ses véhicules de logiciels de trucage des émissions.

Du côté des hausses, Casino, qui avait perdu 6,2% hier après son chiffre d'affaires annuel, reprend 4,5% et occupe la tête du SBF120 après avoir déclaré avoir reçu des expressions d'intérêt pour sa filiale Big C cotée en Thaïlande.

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