Paris clôture en repli de -0,6% (à 4.821) mais ne préserve pas le support des 4.825/4.830Pts.
Les volumes sont indigents (2,5MdsE) et ont à peine atteint les 1,8MdsE à 17H29), ce qui rend la baisse du jour peu significative.

Le CAC40 a rapidement testé les 4.800 ce matin et l'Euro-Stoxx50 abandonnait rapidement plus de 1% vers 3.260... avant d'en terminer en repli de -0,8% à 3.273.
A Wall Street, la consolidation s'accélère et ateint -0,4% sur le Dow Jones et plus de 0,5% sur le Nasdaq et le S&P500.

Les toutes dernières déclarations de Donald Trump, juste avant l'ouverture de Wall Street, inquiètent plus qu'elles ne rassurent.

Il promet des 'baisses massives de taxes' en faveur des classes moyennes ainsi que des avantages accordés aux produits 'made in America' (d'une façon ou d'une autre, cela ressemble à du protectionnisme, le marché n'aime pas ça).

Les toutes dernières décisions (17H15) sont encore moins du goût de Wall Street: Donald Trump suspend par décret le traité commercial de libre échange transpacifique (NAFTA) et le gel des embauches par l'administration américaine.

En ce qui concerne les trimestriels -qui risquent un peu de passer au second plan- la semaine sera particulièrement dense sur le plan microéconomique, avec une véritable cascade de résultats. On citera parmi eux, par ordre chronologique, Yahoo !, Verizon, Dupont, Alcoa, AT&T, Boeing, eBay, Caterpillar, Ford, Alphabet ou encore Chevron, et McDonald's, qui vient de publier un bénéfice légèrement supérieur aux attentes à 1,44$ contre 1,41 anticipé.
En Europe, les investisseurs prendront notamment connaissance des comptes de Philips, easyJet, Novartis et Ericsson.

Enfin, sur le marché parisien, Eurotunnel, Sodexo, JCDecaux, STMicroelectronics et Elior animeront la cote.

Pas d'indicateur macroéconomique notable aujourd'hui, mais l'actualité du jour n'est pas anodine vu ce que Donald Trump vient de communiquer:
le FOREX réagit peu l'euro avance toujours d'un peu moins de 0,4% face au dollar à 1,0738.
En revanche, les taux longs US se détendent brusquement de -8Pts de base à 2,385%, les Bunds et nos OAT affichent -6Pts de base à 0,365% et 0,8550% respectivement.
Le baril de WTI recule de 1% pour repasser sous les 52,5$ (le nombre de puits en exploitation aux Etats Unis est un plus haut depuis 1 an).

Le repli du CAC40 était mené par les valeurs bancaires avec Sté Générale (-2,2%) et Crédit Agricole (-2,7%, suite à 491MnsE de provisions sur LCL) mais c'est Nokia qui ferme la marche (-2,95%).

Au sein du SBF-120, c'est CGG (-5%) qui s'impose comme lanterne rouge : CGG et sa filiale norvégienne Exploration Investment Resources II ont annoncé la conclusion de plusieurs accords en vue de réduire de manière substantielle les montants dus en vertu des contrats d'affrètement (garantis par CGG) de trois navires d'exploration sismique mis à l'arrêt en l'échange du règlement de montants convenus.


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