La Bourse de Paris réduit sensiblement ses pertes cet après-midi, sous l'effet d'indicateurs américains rassurants. Après 16h00, l'indice CAC 40 ne perd plus que 0,3% à 3497 points, surperformant l'Eurostoxx50 (-0,9%) tandis que le Dow Jones retrouve son équilibre.

La croissance de l'activité dans le secteur manufacturier américain a ralenti au mois de mai, selon l'indice ISM manufacturier qui ressort à 59,7 le mois dernier contre 60,4 en avril, mais les économistes s'attendaient en moyenne à un repli plus fort, vers 59.

La composante de l'emploi ressort en hausse, à 59,8 contre 58,5 le mois précédent, mais la composante des nouvelles commandes est restée stable, à 65,7.

De plus, les dépenses de construction ont grimpé de 2,7% au mois d'avril aux Etats-Unis en comparaison séquentielle, grâce notamment aux dépenses privées résidentielles (+4,4%).

Ces signaux positifs aident à faire oublier des indices PMI pour l'industrie manufacturière moins souriants de ce côté-ci de l'Atlantique, en baisse à 55,8 en mai dans la zone euro comme en France.

'L'indice PMI du mois de mai met en évidence la vitesse à laquelle l'incertitude entourant la crise de la dette souveraine semble avoir atteint l'activité économique' note Chris Williamson, de Markit.

Sur le CAC40, les valeurs bancaires pèsent lourdement (-2,6% à 33,9 euros sur Société Générale, -2,4% à 8,7 euros sur Crédit Agricole), suite au rapport de la BCE évoquant de possibles difficultés de refinancement à terme et de nouvelles dépréciations.

Renault (-2% à 28,8 euros) et Peugeot (-2,2% à 19,1 euros) perdent du terrain alors que le marché français des voitures particulières neuves a baissé de 16,1% à nombre de jours ouvrables comparable en mai en comparaison annuelle.

Capgemini s'adjuge 1,8% à 37,2 euros. Ce matin, les analystes de Crédit suisse ont réitéré leur conseil 'achat' sur la valeur à la veille des journées investisseurs que la SSII organisera à Chicago les 2 et 3 juin.

Sur le SBF 120, NicOx se distingue une nouvelle fois en poursuivant son rebond des derniers jours (+7,9% à 3,5 euros), après avoir annoncé que deux candidats-médicaments avaient été promus au stade préclinique dans les domaines de l'ophtalmologie et de la douleur.

Sur le SBF 250, Laurent Perrier perd ses gains de la veille en cédant 2,9% à 66,2 euros, après avoir publié un bénéfice net (part du groupe) de 10,6 millions d'euros pour son exercice 2009-2010, en recul de 44%.

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