Les valeurs françaises -en repli de 1,1% à 3.765Pts- reperdent tout ce qu'elles avaient gagné la veille mais la journée est loin d'être terminée: le profil de la séance ressemble beaucoup à celui observé la veille... avec de surcroît le même 'point bas' inscrit en début de matinée à 3.741Pts.
Scénario identique en Europe avec un Euro-Stoxx (-0,95%) flirtant avec les 2.800Pts (exactement comme la veille: entre l'heure du déjeuner et la reprise des cotations à Wall Street).
C'est le secteur automobile qui pèse sur le CAC40 (Renault chute de -2,85%, Peugeot de -2,35%) alors que la plupart des autres indices boursiers pâtissent de la mauvaise tenue des valeurs bancaires (BBVA chute de -5,5% avec des profits en baisse de -94%, Santander perd -3,5%: Madrid dévisse de -2%), RBS décroche de -4,5% à Londres, HSBC perd -1,3% (le FT-100 perd -0,8%).
La journée est marquée par le nouveau fléchissement de l'euro contre le billet vert US à 1,4045 dollar, après avoir inscrit un plus bas annuel de 1,4021 ce matin. Sur les cinq dernières séances, le recul de la monnaie unique avoisine -0,5%.
Du coté des statistiques, l'opinion des ménages en France sur la situation économique est restée quasi stable en janvier, montrent des données publiées aujourd'hui par l'Insee.
L'indicateur résumé d'opinion gagne un point par rapport à décembre, pour s'établir à -29 contre -30 le mois précédent. L'Insee note que son indicateur de confiance s'inscrit en nette augmentation par rapport au niveau historiquement bas atteint à la fin 2008, mais qu'il reste inférieur au niveau moyen de ces quinze dernières années.

A Chicago, les contrats futurs sur le S&P 500 et le Nasdaq 100 grappillent quelques fractions ce qui augure d'une ouverture plutôt favorable du côté de Wall Street.

Mais le retour à la confiance n'est pas totalement acquis, beaucoup d'investisseurs attendant le communiqué final de la Réserve Fédérale, prévu ce soir, le premier discours d'Obama sur l'Etat de l'Union et les explications de Tim Geithner, le secrétaire au Trésor, devant les parlementaires de Washington.

Plusieurs grands groupes américains (United Technologies, Boeing, Caterpillar) doivent également publier leurs résultats trimestriels dans les heures qui viennent.

Sur le CAC, Technip est le seul titre a gagner plus de 1%, Pernod Ricard affiche +0,6% et Michelin rebondit de 0,25% alors que Citigroup a relevé aujourd'hui sa recommandation sur le manufacturier de 'conserver' à 'achat' avec un nouvel objectif de cours de 70 euros (contre 60 euros précédemment), jugeant le titre bon marché.

STMicro (-1,3%) a enregistré un chiffre d'affaires net sur l'exercice 2009 de 8,51 milliards de dollars à comparer à un chiffre d'affaires de 9,84 milliards de dollars en 2008. La marge brute pour l'année 2009 représente 30,9% du chiffre d'affaires net, en baisse par rapport à la marge brute de 36,2% publiée en 2008. La perte nette ressort à 1 131 millions de dollars en 2009, soit -1,29 dollar par action, à comparer à une perte nette de 786 millions de dollars, soit -0,88 dollar par action en 2008.

L'Oréal parvient à limiter ses pertes (-0,4%), soutenu par une recommandation favorable de J.P. Morgan. L'intermédiaire explique s'attendre à ce que la croissance du groupe de cosmétiques s'accélère au 1er semestre 2010, soutenant ainsi ses résultats financiers et sa riche valorisation boursière.

Credit Suisse réaffirme son opinion 'sous-performance' et son objectif de cours de 75 euros sur Hermes International, dans la perspective du chiffre d'affaires de la maison de luxe, attendu le 5 février. Après l'amélioration de tendance annoncée par les pairs du groupe, Credit Suisse relève ses estimations de bénéfice par action 2009-2010 pour Hermes de 3% environ. Pour le quatrième trimestre, il anticipe désormais un chiffre d'affaires de 588 millions d'euros, en croissance de 11% à taux de changes constants. Toutefois, l'analyste juge le titre toujours cher à 32,5 fois les résultats attendus pour 2010.

Klépierre décroche de 2,4% à 26,8 euros après avoir publié un chiffre d'affaires 2009 en progression de 23% à 960 millions d'euros. Les analystes se montrent toutefois préoccupés par la baisse continue de la progression des loyers à périmètre comparable dans les centres commerciaux du groupe tout au long de l'année écoulée.



Copyright (c) 2010 CercleFinance.com. Tous droits réservés.