Le scénario ressemble de plus en plus à celui de la veille, avec une bourse de Paris qui recule jusqu'à afficher un repli de plus de 1,2% vers 7.560, avant de reprendre 50% du terrain perdu pour se redresser au contact des 7.610Pts (-0,6 à -0,7%)... avec des volumes modestes (1,75MdsE) mais tout de même en progression de 20% par rapport à la moyenne du mois de juin.

L'Euro-Stoxx50 s'en sort un petit peu mieux (-0,3% vers 4.920) mais ne dispose plus que de 0,4% de marge de sécurité par rapport au support des 4.900Pts.

Wall Street reste très indécis : le S&P500 décale d'à peine -0,1%, le Nasdaq grappille +0,1 à +0,2%... mais le Dow Jones fait pencher la balance avec -0,2%, donc le rouge domine outre-Atlantique, mais il n'y a pas de pression baissière décelable et le géant Nvidia ne 'fait rien' avec un recul de -0,3%.
Ce sont Amazon et Tesla avec +2,5% qui maintiennent le Nasdaq dans le vert, Tesla bénéficiant de l'envolée de son concurrent Rivian (+33% vers 15,8$, ses niveaux de mi-février) suite à l'entrée au capital de Volkswagen qui met 5Mds$ sur la table, témoignant de sa foi dans l'avenir des véhicules électriques.

Au vu de l'agenda économique allégé de la séance, les marchés semblent s'octroyer une pause aujourd'hui avant de s'engager dans une fin de semaine bien plus chargée.

Les investisseurs surveilleront avec une grande attention, vendredi, la parution de l'indice des prix PCE, une mesure de l'inflation particulièrement surveillée par la Fed.

Les opérateurs de marché seront également attentifs à la tenue, demain, du premier débat télévisé entre Joe Biden et Donald Trump en vue de l'élection présidentielle du mois de novembre.

En France, la bonne cote du RN et du Nouveau Front Populaire (l'écart se réduit d'après les derniers sondages) à l'approche du premier tour, dimanche, des élections législatives contribue toujours à alimenter un certain climat de nervosité.

'Les élections restent toujours un point d'attention mais, en l'absence d'information nouvelle et de changement au niveau des sondages, cela a peu d'effet immédiat sur le marché', explique Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet AM.

En attendant, les investisseurs ont pris connaissance ce matin d'une érosion de la confiance des ménages dans l'Hexagone en juin.

Ainsi, à 89, l'indicateur qui la synthétise, calculé à partir des réponses des ménages (essentiellement reçues avant le 10 du mois), baisse d'un point et reste bien au-dessous de sa moyenne de longue période (100 entre janvier 1987 et décembre 2023).

Sur le compartiment obligataire, une petite dégradation du 'spread' (+2Pts) entre le rendement des OAT françaises et celui des Bunds allemands est observée : à +74 points de base avec un Bund à 10 ans à 2,4510% (+3,8Pts) et des OAT de même échéance à 3,185% (+5,8Pts).

Sur le marché américain, le rendement des bons du Trésor à dix ans se tend plus nettement, vers 4,318% (+8 pts).

Du côté de l'énergie, les cours du brut restent orientées à la hausse en attendant la publication cet après-midi des chiffres de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).

Le baril de Brent de Mer du Nord se stabilise vers 85$, le WTI vers 80,8$ sur le NYMEX après la publication de stocks de pétrole peu changés selon l'AIE la semaine passée.

Le Dollar, dopé par son rendement en nette hausse, prend encore 0,35% face à l'Euro qui recule vers 1,0675/1,0670 et revient tester ses planchers en vigueur depuis le 15 juin.

Dans l'actualité des sociétés tricolores, bioMérieux a annoncé mercredi avoir obtenu de la FDA américaine une autorisation spéciale ainsi qu'une dérogation dite 'CLIA' pour son dernier test permettant de détecter les virus respiratoires les plus courants, dont la grippe, et les angines à streptocoque.

Atos annonce avoir reçu de la part du comité représentatif de ses créanciers obligataires (SteerCo) une proposition globale de restructuration financière révisée tenant compte de la décision de Onepoint, Butler Industries et Econocom de se retirer des discussions le 25 juin 2024.

Enfin, Schneider Electric annonce le cours de référence et le ratio initial de conversion/échange de son émission d'obligations à option de conversion et/ou d'échange en actions nouvelles et/ou existantes (OCEANEs) à échéance 2031 et les résultats du rachat de ses OCEANEs à échéance 2026.


Copyright (c) 2024 CercleFinance.com. Tous droits réservés.