Les chiffres de l'emploi du mois de décembre aux Etats Unis ont déçu mais les indices boursiers ne pouvaient pas terminer la semaine sur une 'fausse note' pour un motif aussi futile.
Le CAC40 qui s'adjuge 0,5% engrange près de +2,75% sur la semaine... alors que les statistiques publiées depuis lundi ne valident aucune amélioration réelle de la conjoncture ni d'accroissement supplémentaire des bénéfices trimestriels des entreprises.

Après un bref épisode de consolidation, le marché parisien est reparti résolument vers de nouveaux records annuels et cette semaine s'achève par un 'sans faute' de 5 séance positives sur 5 (le SBF-120 avait en effet gagné 0,1% mardi tandis que le CAC40 s'effritait de -0,03%).

Le CAC40 était retombé cet après après-midi en quelques seconde de 4.045 jusque sur 4.015Pts (à 14H31) suite à l'annonce de 85.000 destructions d'emplois (après un score révisé à +4.000 en novembre partant d'une estimation de -11.000) provoque une rechute de -30Pts du CAC40 (qui retombe vers 4.025Pts).

Le nombre d'heures travaillées aux Etats Unis est inchangé à 32,2... de même que le taux de chômage, stable à 10% 'tout rond' (mais 4,2 millions d'emplois au total ont été détruits en 2009 et 7,3 millions depuis décembre 2007).
L'autre baromètre du chômage -incluant les salariés à temps très partiel (quelques heures par mois) et les demandeurs d'emplois 'découragés'- affiche en revanche une nouvelle progression à 17,3% contre 17,2% et le taux d'emploi global de la population chute à 58,2% contre 58,5% le mois dernier.
Ces chifres provoquent une brusque détente des taux sur l'ensemble de la courbe avec un rendement qui chute de -0,05% sur le '10 ans' et -0,07% sur le '2 ans'.
Le baril de pétrole chute de -0,8% à 82,1$ tandis que le Dollar -moins bien rémunéré- s'inscrit lui aussi en nette baisse de -0,5% à 1,439E.

Les indices US sont vite revenus à l'équilibre après un repli initial de -0,4% (le Nasdaq s'adjuge même 0,3%) et les places européennes grappillent 0,4% en moyenne (Zurich gagne pas loin de 1%), l'Euro-Stoxx50 confirme le débordement du seuil psychologique des 3.000Pts (à 3.020Pts).

A Paris, Véolia -dopée par une recommandation d'achat de Goldman Sachs- s'envole de +4% et aligne une 12ème séance de hausse sur une série de 13 (du jamais vu !).
PPR gagne +3% et BNP-Paribas et EDF +2,3%... et Technip s'effrite de -1,5%.
Hors CAC40, Bénéteau s'adjuge 8,8% à 12,49 euros, salué après la réaffirmation par le fabricant de navires de plaisance de son objectif de réaliser un chiffre d'affaires consolidé de 771 millions d'euros pour la saison en cours, soit une hausse de 17%.
Inversement, JC Decaux corrige de -4,5% après les 9% gagnés la veille grâce à une recommandation de... Goldman Sachs.


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