Le CAC40 réduit de moitié son gain (de 0,8% vers 0,4% à 4.860Pts) et l'euro-Stoxx50 retombe à 'zéro' alors que Mario Draghi entame sa conférence de presse où il explique que le maintien des taux (inchangés ce jeudi) répond à l'impératif de poursuivre le soutien de l'économie par un stimulus monétaire (argent gratuit).

Mario Draghi juge le risque de récession faible mais concède que des signaux moins positifs sont apparus et pourraient perdurer... cependant, la BCE estime que le ralentissement chinois ne devrait pas durer.

Il n'a pas été question d'un recours au 'TLTRO' lors des discussions entre membres de la BCE cette semaine.

En ce qui concerne l'inflation par les salaires, ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle ne se manifeste, mais pour l'instant, la hausse des prix demeure contenue.
Robert Sierra, de l'équipe economics de Fitch Ratings estimait ce matin que 'La BCE va jouer la montre et attendre des données nouvelles avant de procéder à des changements significatifs à sa communication sur les indications prospectives'.

Il considère donc 'que la prochaine publication de prévisions (7 mars) de la banque centrale serait un meilleur moment pour évaluer les perspectives pour des hausses de taux durant la dernière partie de 2019'.

Et Christine Lagarde, depuis Davos ce midi, estimait qu'il était souhaitable que les banques centrales restent 'data dependent', c'est à dire ajustent leur politique monétaire en fonction des données économiques.

Avant ce rendez-vous avec la BCE, les opérateurs ont pris connaissance, en début de matinée, des estimations préliminaires des indices d'activité PMI composites dans la zone euro et en France, calculés par IHS Markit au titre du mois en cours.

L'indice pour la zone euro se replie de 51,1 en décembre à 50,7 en janvier, affichant un plus bas de 66 mois, soit cinq ans et demi, et un niveau proche de la stagnation

Se repliant de 48,7 en décembre 2018 à 47,9 en janvier, l'indice en France signale la plus forte contraction de l'activité du secteur privé français depuis plus de quatre ans.

Cet après-midi aux Etats-Unis, les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage causent une réelle surprise, avec une chute de -17.000 demandeurs, à 199.000, le niveau le plus bas depuis 1969, quand les Etats Unis comptaient 100 millions d'habitants de mois !
La moyenne mensuelle chute également de -5.500 à 215.000, un record également.
L'indice composite des indicateurs avancés du Conference Board pour décembre, est attendu plus tard cet après-midi, en repli de 0,1%.

Dans l'actualité des valeurs parisiennes, STMicroelectronics (+7, 9%) publie au titre de 2018 un résultat net en hausse de 60,4% à 1,29 milliard de dollars et une marge d'exploitation en progression de 250 points de base à 14,5%.
Atos est second du classement avec +5%, Valéo 3ème avec +3,5%.
Au lendemain de la démission officielle de Carlos Ghosn, Renault grappille +0,6%.

Elior Group dévoile un chiffre d'affaires de 1.754 millions d'euros pour son premier trimestre 2018-19, en progression de 3,5%, avec une croissance organique de 1,8% et une croissance externe pour 1,8% également.

Le groupe Seb a fait état mercredi soir d'un chiffre d'affaires de 6.812 millions d'euros pour l'ensemble de l'année 2018, en croissance de 5,1%, dont une croissance organique de +7,8% et un effet devises de -3,2%.

Air France, la branche française d'Air France-KLM, a annoncé hier soir qu'un projet d'accord a été élaboré avec deux syndicats représentatifs des pilotes, SNPL et SPAF. 'Ce projet d'accord propose des évolutions de la rémunération des pilotes et introduit la flexibilité nécessaire sur certaines règles pour accompagner la stratégie d'Air France', indique la compagnie aérienne.


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