La bourse de Paris cède près de 0,6% ce matin, autour des 7590 points, pénalisée par Kering (-1,9%), L'Oréal ou encore Stellantis (-1,3 chacun).

La prudence est de mise sur la place parisienne alors que les investisseurs découvriront en début d'après-midi les derniers chiffres de ventes au détail aux Etats-Unis, des données qui viendront alimenter les débats concernant les effets de l'inflation sur la consommation des ménages américains.

Le consensus table sur un repli de 0,2% des ventes de détail d'un mois sur l'autre, ce qui témoignerait d'une moindre demande des consommateurs due au récent mouvement de hausse des prix.

Ces nouvelles données pourraient permettre de mieux évaluer le risque d'un ralentissement de la croissance au second semestre et l'ampleur de l'assouplissement monétaire à attendre de la part de la Fed d'ici à la fin de l'année.

En Allemagne, l'indice ZEW - qui mesure le moral des investisseurs - est attendu sur une note de faiblesse, signe que le contexte économique dans le pays reste morose.

Du côté des résultats, les grands groupes bancaires américains vont rester sur le devant la scène mardi avec les trimestriels de Bank of America et Morgan Stanley, attendus à l'heure du déjeuner.

La saison des résultats trimestriels, qui a commencé la semaine dernière et s'intensifiera cette semaine, pourrait inciter les investisseurs à une certaine prudence dans l'attente des publications des grands groupes technologiques.

Sur le marché obligataire, le rendement des Treasuries à dix ans continue d'évoluer, autour de 4,18%, à des planchers de presque quatre mois.

Le dix ans allemand est inchangé à 2,44%, tandis que le taux de l'OAT à 10 ans se stabilise à 3,08%, ce qui donne un 'spread' en contraction à 64 points de base.

Sur le marché des changes, l'euro reste stable face au billet vert, à 1,089$/E, toujours prisonnier de son 'range' compris entre 1,06 et 1,09, à deux jours des annonces de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE).

Le marché du pétrole consolide après avoir enchaîné cinq semaines consécutives de hausse, en dépit de la perspective de plus en plus sérieuse d'une victoire de Donald Trump, dont la politique est favorable au secteur.

Le baril de Brent cède 0,9% à 84,1 dollars.

Enfin, dans l'actualité des sociétés hexagonales, TotalEnergies indique avoir signé avec SSE un accord engageant portant sur la création d'une joint-venture pour lancer un nouvel acteur majeur de la recharge électrique au Royaume-Uni et en Irlande, appelé 'Source', sous réserve des approbations réglementaires requises.

TotalEnergies indique par ailleurs que son indicateur de marge de raffinage européen a chuté en rythme séquentiel pour s'établir à 44,9 dollars par tonne au deuxième trimestre 2024, contre 71,7 dollars sur les trois premiers mois de l'année.

Vinci annonce que sa filiale Cobra IS a été retenue par SMS Group GmbH pour réaliser des travaux d'une partie du complexe industriel de l'aciériste Thyssenkrupp Steel Europe à Duisbourg, en Allemagne, un contrat d'une valeur de 74 millions d'euros.

Enfin, Eiffage a annoncé le renforcement de sa présence sur le marché de l'énergie aux Pays-Bas via l'acquisition de deux sociétés, EKB (un spécialiste de la conception, de la réalisation et de la maintenance de systèmes d'automatisme industriel) et Rensen (spécialiste de la gestion technique des bâtiments).

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