Les contrats janvier ont expiré à 16H, le CAC40 a enregistré en un mois une progression de plus de 10% (depuis le 19 décembre) et Paris gagne +4% sur la semaine.

L'indice parisien enregistre néanmoins un petit repli de -0,1% à un quart d'heure de la clôture, dans le sillage des indices US qui s'inscrivent majoritairement à la baisse (-0,3%) sauf le Dow Jones qui s'adjuge +0,35% à 12.670Pts.
L'Euro-Stoxx50 reciule de -0,15%, les investisseurs s'interrogeant sur l'issue des pourparlers à Athènes et sur la dernière vague de publications américaines.

Selon Barclays Bourse, les rumeurs indiquent qu'un accord pourrait intervenir d'ici lundi prochain entre la Grèce et ses créanciers privés. Il doit rapidement être trouvé afin que soit débloqué une nouvelle tranche d'aide vitale pour le pays.
Le portugal semble également traverser une mauvaise passe budgétaire et commence à le faire savoir... ce qui signifie que la situation doit effectivement être assez sérieuse.

En attendant, les derniers résultats d'entreprises américaines sont accueillis de façon contradictoire: ceux d'IBM, de Microsoft et d'Intel sont salués, mais ceux de General Electric, d'American Express et surtout de Google (-8,5%) se trouvent sanctionnés.

Les ventes de logements anciens ont augmenté de 5% aux États-Unis en décembre, à 4,61 millions en rythme annualisé, un chiffre à peu près conforme aux attentes des économistes (Wall Street n'a pas réagi).

Les cambistes non plus puisque le Dollar ne bouge pratiquement pas (à 1,2920E contre 1,2910 ce midi et 1,2930 ce matin)

Sur le front des valeurs, les bancaires et les valeurs du secteur auto continuent de tirer le marché (+4% sur Sté Générale +3% sur BNP-Paribas, +2,5% sur Crédit Agricole... puis +3,1% sur Peugeot).

Alstom ne cède que 0,1% à 28,1 euros, malgré son envolée de la veille: il profite d'un relèvement par HSBC de 'neutre' à 'surpondérer', assorti d'un objectif de cours rehaussé de 26,5 à 35 euros.

Unibail-Rodamco est lui aussi bien orienté, prenant 1,5% à 146 euros, alors que les analystes ne cessent de louer, depuis quelques jours, le modèle économique 'résistant' du groupe d'immobilier commercial.

Pierre & Vacances grimpe de 3,7% à 27,1 euros, après un chiffre d'affaires trimestriel en baisse de 1,8% à données comparables, mais que Portzamparc salue comme un 'début d'exercice encourageant, surtout sur les prix'.



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