Un final au zénith... c'était réglé comme du papier à musique !
Rien de péjoratif dans cette remarque, bien au contraire, c'est une remarquable démonstration de programmation algorithmique où les scores affichés coïncident avec une précision millimétrique à des niveaux de résistance technique anticipés des semaines à l'avance.

La Bourse de Paris clôture le mois de février sur un ultime gain de +0,3%, au contact de la résistance des 5.244 (ex-support de début septembre 2018), après avoir retracé 'au point près' son 'plus haut' annuel de l'avant veille (comme si le chemin algorithmique avait été exploré pour calculer l'intensité nécessaire pour un re-test stratégique le 'jour J').

L'indice phare valide une performance tonitruante ce mois-ci : +7,2% !
Et depuis le 1er janvier, le gain cumulé atteint +10,8%, le plus spectaculaire début d'année depuis... 1987.
L'Euro-Stoxx50 a testé les 3.300 à 17H29 (il en termine à +0,47% à 3.298), ce qui lui a permis d'afficher durant quelques secondes +10,00% de gain annuel.

Wall Street qui avait rouvert en légère hausse évolue depuis 16H01 dans le rouge (rien de méchant, -0,1% en moyenne), suite à la publication d'un chiffre un peu trop bon : l'indice PMI de Chicago fait un bond spectaculaire de +8Pts, de 56,7 vers 64,7 (contre 57,5 anticipé) alors que la composante 'nouvelles commandes' fait un bond inespéré de +15,2Pts, comme si la fin du 'shutdown' avait soudain libéré les énergies dans le secteur manufacturier (il est vrai que les dépenses fédérales étaient gelées depuis fin décembre).

La publication de la première estimation du PIB trimestriel américain au T4 2018 a également été une bonne surprise, mais beaucoup plus 'soft': la croissance a progressé de 2,6% en rythme annuel, selon la première estimation du Département du Commerce, là où les économistes anticipaient en moyenne une croissance de +2,3 à +2,4%.

La croissance a donc ralenti un peu moins que prévu par rapport au taux annualisé de 3,4% du troisième trimestre, ralentissement qui reflète notamment une décélération de la consommation des ménages et des dépenses fédérales.

C'était le chiffre 'macro' le plus attendu, les nouveaux inscrits aux allocations chômage au titre de la semaine close le 23 février sont plus nombreux que prévu (+8.000 à 225.000) selon le Département américain du Travail , alors que le consensus tablait sur 221.000.

Un peu plus tôt ce matin, plusieurs statistiques ont été publiées ce matin en France.

Ainsi, au quatrième trimestre 2018, le PIB de la France en volume progresse au même rythme qu'au troisième trimestre, à savoir +0,3%, d'après l'Insee qui confirme donc son estimation précédente. En moyenne sur l'année, l'activité ralentit à +1,5% en 2018 après +2,3% en 2017.

Par ailleurs, sur un an, les prix à la consommation en France augmenteraient de 1,3% en février 2019, après +1,2% en janvier, selon l'estimation provisoire de l'Insee, légère hausse de l'inflation qui résulterait d'une accélération des prix alimentaires et de l'énergie.

Enfin, en janvier 2019 en France, les dépenses de consommation des ménages en biens rebondissent de 1,2% en volume, après un net repli en décembre (−1,5%), selon les données corrigées de variations saisonnières et de jours ouvrables de l'Insee.

Du côté des changes, l'euro finit à l'équilibre à 1,137/$.
En recul de -0,7%, le Brent (-0,35%) retombe sur les 66 dollars.

Dans l'actualité des valeurs, les opérateurs saluent les résultats d'Altran (+7,6%), juste devant Seb (+7,5%), puis Ipsos (+6,4%) et Bolloré (+6,3%) mais sanctionnent ceux d'Engie (-4,7%) et Technicolor (-2,8%).

Ainsi, le cabinet de services d'ingénierie et de R&D Altran a publié un résultat net ajusté en progression de 11,4% à 165,1 millions d'euros au titre de 2018, soit 0,72 euro par action, et proposera sur cette base la distribution d'un dividende de 0,24 euro par action.

Bureau Veritas (+6%) a annoncé pour 2018 un résultat net ajusté de 417 millions d'euros (0,96 euro par action), en hausse de 15,3% à taux de change constant, et va proposer un dividende de 0,56 euro par action, payable en numéraire ou en actions.

Carrefour (+2,5%) a publié au titre de 2018 un résultat net ajusté en progression de 3,7% à 802 millions d'euros et un résultat opérationnel courant de 1.938 millions pre-IAS 29, en hausse de 4,6% à changes constants, pour un chiffre d'affaires de 84,9 milliards (+1,4% en comparable).


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