Spectaculaire revirement de tendance sur les places européennes qui chutaient de -2,5% en milieu de matinée et qui terminent en légère hausse (l'Eurotop-100 grappille +0,04%) dans le sillage d'Amsterdam (+0,16%) et Francfort (+0,28%).
Paris n'est pas parvenu à inscrire un score positif mais le CAC40 (-0,13%)sauve le seuil des 3.500Pts. Il a par ailleurs repris plus de 100Pts entre un plancher de 3.415Pts et un zénith de 3.520Pts... le tout dans un volume de 4,1MdsE qui semble bien faible en regard de la volatilité de l'indice (plus de 5% en valeur absolue).

Le recul initial des marchés avait été motivé par le rapport alarmiste de la BCE sur les risques de pertes sur les stocks de dettes détenues par les banques privée.

Elle note que les grandes banques de la zone euro auront environ 800 milliards d'euros de dettes à long terme à refinancer entre mai 2010 et la fin 2012.
L'augmentation sensible des besoins de financement de plusieurs Etats de la région pourrait compliquer ces refinancements et se traduire par une hausse des coûts de financement pour les banques. Elles risquent de devoir inscrire dans leurs comptes 195 milliards d'euros de dépréciations supplémentaires d'ici la fin 2011 (90 milliards d'euros en 2010 et 105 milliards d'euros en 2011).

Sans surprise, ce sont les valeurs bancaires qui ont entraîné le CAC 40 dans le rouge : Dexia (-1,25%), Société Générale (-1,8%), Crédit Agricole (-1,85%).
Les parapétrolières étaient également affectées par la suspension de la prospection 'off shore' au large des cotes américains et CGG Veritas replongeait de -3,5%, Vallourec de -3,4% et Technip de -2,2%.
Mais hausses et baisses s'équilibraient en clôture: les leaders du CAC40 furent Cap Gemini (+1,75%), Air Liquide (+1,55%), Carefour et Suez Environnement (+1,1%).
La chute des immatriculations (-11%) en France au mois de mai n'a que faiblement affecté Peugeot (-0,45%), Michelin (-0,1%)... mais Renault chutait de -1,75% malgré la progression des ventes de Dacia (qui dégage de faibles marges).

Sur le SBF 120, NicOx se distingue une nouvelle fois en poursuivant son rebond des derniers jours (+7% à 3,5 euros), après avoir annoncé ce matin que deux candidats-médicaments avaient été promus au stade préclinique dans les domaines de l'ophtalmologie et de la douleur.
Toutefois, Aurel ne semble pas convaincu et renouvelle son opinion ' vendre ' sur la valeur, avec un objectif de cours de 2 euros.

Wall Street s'inscrit en légère hausse à mi-séance (+0,1% en moyenne).


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