A en croire l'évolution des contrats futurs sur indices, la Bourse de Paris devrait interrompre son processus de rebond entamé la veille, l'euro faisant de nouveau preuve de faiblesse depuis quelques heures.

Vers 8h15, le 'future' sur le CAC 40 accuse ainsi un repli théorique de 1,7%.

'La volatilité devrait rester forte entre 3400 et 3600 points dans les prochaines semaines', pronostiquait hier un professionnel de marché.

Il est vrai qu'avec plus 60% des pertes des trois dernières semaines effacées sur la seule journée d'hier, le potentiel de hausse apparaît désormais plus limité.

En cas de rechute, le seuil des 3.600 ou des 3.640 points pourraient s'imposer comme supports, même s'ils ont démontré leur fragilité le vendredi 7 mai.

Sur le marché des changes, l'euro est revenu dans la nuit à proximité du seuil de 1,27 face au dollar, à un peu plus de 1,2715.

Hier, les marchés d'actions américains avaient profité de l'instauration du pacte de stabilisation financière dans la zone euro pour signer un convaincant rebond.

A la clôture, le Dow Jones reprenait 3,9% et le Nasdaq 4,9%.

A Tokyo, la séance de mardi s'est en revanche achevée sur des pertes de l'ordre de 1,1%.

Les annonces de résultats trimestriels constitueront peut-être un facteur de soutien pour la cote à Paris.

Ce matin, EDF a publié un chiffre d'affaires de 21,9 milliards d'euros pour le premier trimestre 2010, en croissance de 4,3%, et confirmé son objectif de croissance organique de l'Ebitda 2010, compris entre 3% et 5%.

Lagardère a dévoilé un chiffre d'affaires de 1.751 millions d'euros au 1er trimestre, en baisse de 1,5% (-3,1% à données comparables) et déclaré que si les tendances actuelles encourageantes se confirmaient, il pourrait être amené à réviser ses objectifs 2010.

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