La Bourse de Paris est de nouveau attendue en hausse vendredi matin, alors que l'attention des investisseurs va se porter sur le rapport sur l'emploi aux Etats-Unis après quatre séances de hausse motivées par l'approche plus patiente adoptée par la Fed.

Vers 8h15, le contrat 'future' sur l'indice CAC 40 - livraison fin novembre - avance de 24,5 points à 7093,5 points, laissant entrevoir une poursuite de la dynamique favorable à l'oeuvre depuis le début de la semaine.

Les marchés d'actions mondiaux ont été portés ces derniers jours par la perspective d'une fin du cycle de hausses de taux de la Réserve fédérale américaine, confirmée mercredi soir par la tonalité plus accommodante de son président, Jerome Powell.

A ce stade de la semaine, le CAC 40 affiche un gain de l'ordre de 2,3% qui lui permet de repasser au-dessus du seuil psychologique des 7000 points et de revenir au contact de la barre des 7100 points.

L'appétit pour les actifs risqués pourrait encore être aiguisé cet après-midi par la publication d'une série d'indicateurs rassurants du côté des Etats-Unis.

Les investisseurs espèrent que le discours plus serein de la Fed sera confortée par les chiffres des créations d'emplois du mois d'octobre, qui devraient avoir ralenti à 190.00 le mois dernier contre 336.000 en septembre.

Les intervenants suivront aussi avec attention, toujours dans l'après-midi, de l'indice ISM des services qui devrait indiquer une croissance toujours positive dans le secteur, mais inférieure à la normale.

Wall Street a bénéficié jeudi, comme les marchés européens, des espoirs d'un relâchement de la politique monétaire restrictive de la Fed, renforcée par une batterie de statistiques ayant confirmé le ralentissement économique en cours.

Ce courant d'achats a permis à l'indice S&P 500 de revenir à son plus haut depuis le 18 octobre. Le Dow Jones a gagné 1,7% et le Nasdaq Composite s'est octroyé près de 1,8%.

La perspective d'une normalisation de la politique monétaire aux Etats-Unis fait par ailleurs reculer le rendement des Treasuries à 10 ans, qui recule soudainement vers 4,67% après avoir progressé pendant des mois.

Seule ombre au tableau, Apple est attendu dans le rouge à l'ouverture de la Bourse de New York après avoir dévoilé hier soir des résultats trimestriels globalement en ligne avec les attentes.

Les ventes d'iPhone correspondent exactement aux 43,8 milliards de dollars attendus par les analystes, tandis que le chiffre d'affaires s'élève à 89,5 milliards de dollars contre un consensus de 89,25 milliards de dollars.

Mais ses profits s'avèrent très légèrement supérieurs aux prévisions, ce qui signifie qu'avec Apple, le taux d'entreprises américaines ayant battu le consensus s'établit à 80,5% cette saison, ce qui constitue une surperformance inhabituelle par rapport à la moyenne de 74% qui prévalait ces dix dernières années.

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