La Bourse de Paris évolue sur une note étroitement irrégulière mercredi matin, partagée entre les immuables inquiétudes sur le dossier de la dette irlandaise et quelques petites raisons d'espérer.

Après sa dégringolade de 2,5% hier, le CAC 40 se replie de 0,2% à 3715,5 points vers 10h45. L'indice est allé jusqu'à perdre 0,6% et jusqu'à afficher une hausse symétrique de 0,6%.

Même si cela ne constitue pas une véritable surprise, l'agence de notation Standard & Poor's a décidé ce matin de dégrader sa note sur l'Irlande à 'A/A-1', tout en plaçant le pays sous surveillance négative, ce qui maintient intactes les craintes des investisseurs quant à un pourrissement de la dette européenne.

Les opérateurs ont toutefois de quoi afficher quelques espoirs au vu de la nouvelle progression de l'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne, la sixième consécutive, à un niveau de 109,3 en novembre contre 107,6 en octobre.

L'hésitation des investisseurs devrait se poursuivre jusqu'en début d'après-midi, au moment de la parution des premiers indicateurs économiques US.

De ce côté, le calendrier s'annonce chargé aujourd'hui avec notamment les ventes de logements neufs, les dépenses des ménages, les inscriptions aux allocations chômage (publiées avec un jour d'avance du fait de Thanksgiving) et de l'indice de confiance des consommateurs du Michigan.

Si les valeurs bancaires sont toujours en difficulté avec la crise irlandaise (BNP Paribas perd 1% et Société Générale 1,7%), une poignée de valeurs retrouvent un peu d'oxygène ce matin.

EADS (+2,5% à 17,1 euros) profite du nouvel affaiblissement de l'euro face au dollar (à un niveau proche de 1,23).

Danone (+0,7%) bénéficie de l'annonce de l'acquisition de YoCream, le leader des fabricants de 'frozen yogurt' (yaourt glacé) aux Etats-Unis.

Le titre Michelin (-1% à 53,6 euros) s'affiche dans le peloton de queue du CAC, suite à une dégradation d'HSBC sur la valeur.

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