L'indice parisien navigue clairement dans le rouge, les investisseurs montrant des signes d'impatience alors que des discussions en Grèce tardent à aboutir.

Vers 12h30, le CAC 40 perd 1,1% à 3300,6 points, tandis que le DAX et le FTSE reculent respectivement de 1% et 0,8%.

Barclays Bourse indique que les ministres des finances de la zone euro réunis à Bruxelles ne sont pas encore parvenus à un accord sur la dette grecque. Ils se montrent cependant confiants sur un aboutissement rapide des négociations.

'Les divergences entre créanciers privés et publics porteraient essentiellement sur les taux d'intérêts qui seront offerts aux banques sur les nouvelles obligations grecques en contrepartie de l'abandon d'une partie (65 à 70%) de leurs créances existantes', soulignent les gérants.

En terme d'analyse technique, plusieurs signaux militent pour une pause voire une consolidation de l'indice: des indicateurs qui évoluent en zone de surachat, l'approche de l'objectif court terme des 3410 points, une résistance de moyen terme entre 3370 et 3400 points.

'Cette consolidation ne serait que temporaire car les résistances sont faites pour résister mais également pour être franchies. La hausse ne pourra se faire sans les banques et ce secteur est en train d'inverser sa tendance', précise enfin Barclays Bourse.

Au chapitre des données économiques du jour, l'indice PMI flash de l'activité globale dans la zone euro s'est redressé de 48,3 en décembre à 50,4 ce mois-ci.

'Cette amélioration doit néanmoins être accueillie avec prudence', nuance Markit. 'Les nouvelles commandes enregistrent un nouveau repli au cours du mois et de nombreuses entreprises se voient contraintes d'offrir des remises de prix afin de stimuler la demande'.

Aux Etats-Unis, aucune statistique n'est attendue ce jour mais Obama doit prononcer le discours sur l'état de l'Union, événement majeur.

Sur le front des valeurs, les bancaires accusent quelques-unes des plus fortes baisses de l'indice CAC 40, pénalisées par un déclassement de Standard & Poor's. Société Générale chute de 5,4% à 21,5 euros, Crédit Agricole perd également 5,4% à 4,9 euros et BNP Paribas recule de 2,2% à 35,2 euros.

STMicroelectronics décroche de 5,4% à 5,3 euros suite à l'annonce d'une baisse de 10% de son chiffre d'affaire entre le troisième et quatrième trimestre.

Soitec grimpe en revanche de 9,1% à 4,8 euros après avoir fait part de son intention de lancer une phase de production pilote sur la technologie LED qu'il a développée avec le japonais Sumitomo Electric.

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