L'indice CAC 40 a progressé de 0,55% à 3.748,64 points.

* De nombreuses CYCLIQUES ont profité du rebond des commandes de biens durables aux Etats-Unis le mois dernier et de la hausse des prix en janvier des logements individuels dans les 20 principales agglomérations américaines, la plus forte sur un an depuis 2006.

MICHELIN a avancé de 2,95% à 66,68 euros, signant la meilleure performance du CAC 40 et du SBF 120, LAFARGE a grimpé de 2,24% à 52,47 euros, SOLVAY de 1,95% à 107,15 euros ou encore, hors CAC, VALEO a pris 2,82% à 43,255 euros et CGG 2,76% à 18,26 euros.

L'indice Stoxx du secteur de la construction en Europe s'est octroyé 0,78% et celui de la chimie 0,54%.

* EDF (+2,41% à 15,305 euros) a bénéficié d'un relèvement de conseil de Morgan Stanley sur la valeur à "surpondérer" contre "pondération en ligne", l'intermédiaire estimant que l'action de l'électricien souffre d'une forte décote au regard de ses fondamentaux.

* Le SECTEUR TÉLÉCOM européen (-1,41%) a accusé la plus forte baisse sectorielle en Europe, plombé notamment par Telefonica (-4,98%) qui a placé un peu moins de 2% de son capital détenu en autocontrôle, pour 975 millions d'euros.

FRANCE TÉLÉCOM a perdu 1,88% à 8,15 euros, plus forte baisse du CAC 40, et VIVENDI a lâché 0,77% à 16,11 euros.

* EADS a abandonné 1,28% à 40,925 euros à la veille d'un vote de ses actionnaires sur la nouvelle gouvernance du groupe européen d'aérospatiale et de défense, la valeur marquant une pause après avoir bondi de 39% depuis le début de l'année, soutenue par les commandes d'Airbus et ses résultats 2012.

* L'indice Stoxx des BANQUES de la zone euro a reculé de 1,33% alors que la Commission européenne n'exclut pas qu'une nouvelle loi européenne prévoie la mise à contribution des dépôts bancaires de plus de 100.000 euros en cas de sauvetage d'une banque.

CRÉDIT AGRICOLE a baissé de 0,52% à 6,148 euros, NATIXIS de 1,77% à 3,053 euros et SOCIÉTÉ GÉNÉRALE de 0,17% à 25,735 euros. En revanche, BNP PARIBAS, jugée plus solide, a pris 1,1% à 40,365 euros.

* STERIA (-2,43% à 10,85 euros) a accusé la plus forte baisse du SBF 120, la valeur suscitant la méfiance des investisseurs depuis la publication fin février de résultats 2012 jugés mitigés et de prévisions floues.

Depuis cette publication, le titre perd plus de 22%.

* AIR FRANCE-KLM s'est encore contracté de 1,91% à 7,381 euros, au lendemain d'une baisse de 5,6% après l'officialisation du départ de son PDG Jean-Cyril Spinetta au 1er juillet, remplacé par l'actuel patron de la compagnie Air France Alexandre de Juniac.

* PSA PEUGEOT CITROËN a fini en repli de 1,83% à 5,84 euros. Banque PSA Finance a annoncé lundi soir avoir émis un emprunt obligataire de 1,2 milliard d'euros, à échéance avril 2016, assorti d'un coupon de 0,625%. Conformément au plan d'aide publique consenti en octobre à la filiale de PSA, cet emprunt bénéficie de la garantie de l'Etat français.

* AUDIKA a progressé de 2,0% à 9,20 euros. Le spécialiste de la distribution de prothèses auditives se fixe comme objectif principal cette année le retour à la croissance organique en France et en Italie après avoir, comme prévu, publié des résultats en baisse en 2012.

Alexandre Boksenbaum-Granier et Raoul Sachs, édité par Jean-Michel Bélot