* Valeurs qui se traitent ex-dividende 

    PARIS, 29 janvier (Reuters) - Les valeurs du jour mardi à la
Bourse de Paris, où l'indice CAC 40 a clôturé en hausse
de 0,13% à 3.785,82 points et flirte toujours avec ses plus
hauts de la fin juillet 2011 mais ne parvient pas à aller
au-delà. Des indicateurs mitigés aux Etats-Unis et la réunion de
deux jours du FOMC de la Fed ont limité la progression des
Bourses :
  
     * Les BANCAIRES (-0,28%) ont accusé la plus forte
baisse sectorielle en Europe, plombées par Royal Bank of
Scotland (-5,98%) qui, selon le Wall Street Journal,
devrait régler son implication présumée dans le scandale du
Libor par le versement d'une amende de 500 millions de livres
(585 millions d'euros). (voir )
    A Paris, BNP PARIBAS (-0,88% à 47,245 euros),
CREDIT AGRICOLE (-2,68% à 7,554 euros), plus forte
baisse du CAC 40, et SOCIETE GENERALE (-1,39% à 33,585
euros) ont largement contribué à freiner l'indice. Les banques
françaises ont été pénalisées aussi par Berenberg qui a initié
sa couverture en recommandant de vendre les trois établissements
 
        
    * L'indice Stoxx des TECHNOLOGIQUES européennes a
cédé 0,17% dans le sillage de Software (-16,97%),
l'éditeur de logiciels ayant fait état de résultats trimestriels
inférieurs aux attentes. 
    CAPGEMINI a perdu 1,76% à 36,23 euros,
STMICROELECTRONICS 2,28% à 6,215 euros et
ALCATEL-LUCENT a perdu 2,87% à 1,286 euro.
    
    * TOTAL (+1,62% à 40,135) a fini en tête des
hausses du CAC 40, dopé par la hausse des cours du pétrole brut,
le baril de Brent passant au-dessus de 114 dollars.
    
    * RENAULT a gagné 1,28% à 44,565 euros, le titre,
qui a touché un nouveau plus haut de deux ans, poursuivant une
dynamique favorable selon des traders. 
   * En revanche, PSA a abandonné 1,74% à 6,196 euros
après que la Cour d'appel de Paris a ordonné la suspension du
plan de restructuration du groupe. Avant cette annonce, le titre
prenait 1%. 
    
    * EIFFAGE, qui a engrangé plus de 38% entre le 16
novembre et le 28 janvier, a perdu 2,27% à 34,24 euros sur des
prises de bénéfice dont le prétexte a été, selon un analyste,
l'ouverture d'une information judiciaire pour "faux" sur les
conditions d'attribution en 2008 du chantier du Grand stade de
Lille au groupe de BTP, selon Libération. 
    
    * AIR FRANCE-KLM (-3,34% à 8,568 euros) a accusé
la plus forte baisse du SBF 120 après avoir testé une résistance
technique autour de 9,0 euros en fin de semaine dernière et
avoir pris 27% depuis le début de l'année sur fond d'optimisme
des analystes concernant les résultats annuels que doit publier
le groupe franco-néerlandais le 22 février.   
    
    * PAGESJAUNES (-2,14% à 2,74 euros) a marqué une
pause au lendemain d'un bond de 17%, dû à une note de HSBC qui
estime que la revalorisation n'est pas terminée. 
       
    * NICOX a bondi de près de 6% à 3,5 euros et signé
la plus forte hausse de l'indice SBF 120, dans un
volume d'échanges plus de sept fois supérieur à sa moyenne
quotidienne des trois derniers mois, Bausch + Lomb ayant lancé
la phase 3 d'un traitement, sous licence NicOx, ciblant le
glaucome. 
    
    * SECHE ENVIRONNEMENT a pris 5,53% à 30,7 euros.
Saur, en pleine restructuration financière et détenue à 33% par
Séché Environnement, espère avoir finalisé ses négociations sur
son refinancement et sa recapitalisation d'ici juin, a déclaré
aux Echos son directeur général Olivier Brousse, ajoutant que
des financiers et des fonds d'infrastructures étaient intéressés
par la société. 
    
    * TELEPERFORMANCE perdu 2,4% à 29,22 euros au
lendemain de l'annonce de la prise de contrôle total de sa
filiale TLS Contact, spécialiste de l'externalisation pour le
compte des administrations des contrôles divers préalables, par
exemple, à la délivrance de visas.

 (Raoul Sachs, Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Cyril
Altmeyer)