Les prix du blé en Inde, deuxième producteur mondial de cette céréale, ont augmenté ces dernières semaines en raison des inquiétudes concernant l'approvisionnement.
"Imposer des limites aux stocks n'était qu'une option. Nous disposons de nombreux autres outils pour garantir que les prix du blé n'augmentent pas de manière anormale", a déclaré à la presse Sanjeev Chopra, secrétaire d'État à l'alimentation.
Le gouvernement peut envisager d'autres options telles que la réduction des droits d'importation ou l'autorisation d'importations en franchise de droits, a-t-il ajouté.
New Delhi impose une taxe de 40 % sur les importations de blé. La réduction pourrait permettre aux négociants privés et aux minotiers de s'approvisionner auprès de producteurs tels que le principal exportateur, la Russie, pour la première fois depuis six ans.
Les importations aideraient l'Inde à reconstituer ses réserves épuisées et à contenir les prix qui ont bondi après trois années de récoltes décevantes.
Il n'y a pas de pénurie de blé dans le pays, a déclaré M. Chopra.
Les stocks de blé dans les entrepôts de l'État sont tombés à 7,5 millions de tonnes métriques en avril, soit le niveau le plus bas depuis 16 ans, après que le gouvernement a été contraint de vendre plus de 10 millions de tonnes, un record, aux minotiers et aux fabricants de biscuits afin de maîtriser les prix. Au 1er avril 2023, les stocks de blé dans les entrepôts de l'État s'élevaient à 8,2 millions de tonnes métriques.
L'Inde a interdit les exportations de blé en 2022 et il n'y a pas de proposition pour lever l'interdiction sur les exportations, a déclaré Chopra.
Par ailleurs, il n'est pas proposé de lever les restrictions sur les exportations de sucre et de riz, a-t-il ajouté.
L'Inde est le premier exportateur mondial de riz et le deuxième producteur de sucre.
