(Commodesk) Le riz produit localement a beau coûter plus cher que celui du marché mondial, les Japonais préfèraient les variétés nationales. Du moins, jusqu’ici…

Avec la contamination des rizières de Fukushima, le 4ème grenier de l’archipel, le riz japonais se fait plus rare, et les producteurs font de la rétention. Le Kohishikari de Niigata, réputé pour la fabrication du sake a augmenté, alors que le riz de Jilin en Chine arrive à Tokyo 20% moins cher que le riz nippon premier prix en magasin.

Certains plats locaux sont finalement meilleurs confectionnés avec du riz australien, plus dur que le japonica local, constatent les consommateurs. Par sacs de 60 kilos, il revient à 255 yens par kilo (2,40 euros le kilo), alors que les autorités japonaises garantissent au producteur un prix de 500 yens, le double.

Le Japon produisait jusqu’ici 8 millions de tonnes, équivalents à sa consommation. Mais 2 millions de tonnes restent stockées dans des greniers privés. D’où la tentation de consommer les 770.000 tonnes que le Japon est contraint d’importer chaque année libre de droits, en application des règles de l’OMC.