Un porte-parole du FMI a déclaré que les négociations sur le plan d'aide de 130 milliards d'euros financé conjointement avec l'Union européenne (UE) interviendraient après la visite initiale de la semaine prochaine.

"Cette mission fera le point sur les derniers développements économiques. La visite sera suivie d'une mission de négociation pour discuter avec les autorités les mesures nécessaires pour atteindre les objectifs du programme", a dit le porte-parole du FMI Gerry Rice lors d'un point presse.

"Les objectifs du programme restent comme convenu la base pour ces discussions, mais comme nous l'avons dit précédemment, si le nouveau gouvernement a des idées sur la manière d'atteindre ces objectifs, alors nous sommes ouverts à des discussions."

Le gouvernement grec nouvellement formé s'est engagé à renégocier le plan d'aide tout en restant dans la zone euro.

Des responsables européens ont admis que la récession plus forte que prévu en Grèce et les semaines de campagne électorale depuis les premières élections législatives en mai avaient provoqué un retard dans le programme d'aide de l'UE et du FMI.

Les Etats-Unis, principal pays contributeur au financement du FMI, ont aussi signalé qu'ils soutiendraient la mise en place d'un nouveau calendrier étant donné les retards provoqués par les développements politiques en Grèce, mais que les objectifs prévus dans le programme devaient rester les mêmes.

Le porte-parole du FMI a ajouté que l'institution monétaire enverrait une mission à Chypre la semaine prochaine, Nicosie ayant à son tour demandé cette semaine un plan d'aide international.

Gerry Rice a précisé que le FMI participerait avec la Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE) aux discussions avec le gouvernement chypriote.

Chypre a besoin de recapitaliser ses banques, qui souffrent de leur forte exposition à la Grèce et n'ont plus accès aux marchés depuis plus d'un an.

Lesley Wroughton, Blandine Hénault pour le service français, édité par Benoit Van Overstraeten