Commodesk - Le gouvernement indien s’est prononcé en faveur des exportations de produits agricoles transformés, comme le beurre ou la farine, même s’il contingente ou interdit les ventes à l’étranger du produit brut équivalent, lait ou blé.

Le Comité des affaires économiques veut donc dérèglementer les exportations de caséine, de beurre, de fromage, ainsi que celles des produits dérivés des céréales et oléagineux, comme les flocons d’avoine ou le fromage de soja (tofu), tout en gardant le contrôle des ventes de lait, de riz et de blé.

Néanmoins, toutes les denrées issues de l’industrie agroalimentaire seront soumises à des droits de douane frappant leur exportation. Ces droits de douane évolueront en fonction de l’abondance ou du manque de tel ou tel produit de base. En cas de pénurie sur le blé ou le riz, par exemple, l’exportation de leurs dérivés, comme la farine, sera découragée par un relèvement des taxes douanières.

Les produits à valeur ajoutée comme les pâtes à tartiner ou les repas déshydratés ne représentent qu’une part relativement négligeable des exportations agro-alimentaires de l’Inde, qui se montent au total à 2.055 milliards d’euros par an (en 2011-2012).  Libéraliser leur commerce ne représenterait pas un risque important pour la sécurité alimentaire de l’Inde, a estimé le comité de réflexion.