Le président russe Vladimir Poutine a, à plusieurs reprises, minimisé l'impact des sanctions occidentales et souligné le fait que l'économie russe s'est développée plus rapidement l'année dernière, avec une croissance du PIB de 3,6 %, que n'importe lequel des pays du Groupe des Sept, largement responsables des sanctions.
La banque centrale a mis en garde contre la surchauffe de l'économie, alors que Moscou injecte des ressources dans les secteurs de la défense et de la sécurité, avec des taux d'intérêt de 16 % et un marché du travail tendu.
Le taux de chômage en Russie a chuté à un niveau record de 2,6 % en avril et les salaires réels ont grimpé en mars, selon les données publiées par le service fédéral des statistiques mercredi, soulignant l'étendue du marché de l'emploi en Russie. (Reportage de Darya Korsunskaya ; Rédaction d'Alexander Marrow ; Edition de Kirsten Donovan)
