L'accord de partenariat national (CPF) prévoit un milliard de dollars par an de la part de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et environ 2 milliards de dollars sur cinq ans de la part de la Société financière internationale (SFI), selon un communiqué de la Banque mondiale.

L'un des objectifs du programme est d'aider à créer des conditions de concurrence équitables pour le secteur privé, d'encourager l'investissement et d'améliorer la résistance aux chocs grâce à une meilleure gestion macroéconomique, ajoute le communiqué.

L'économie égyptienne a subi de fortes pressions au cours de l'année écoulée, après que les retombées de l'invasion de l'Ukraine par la Russie ont révélé des problèmes sous-jacents.

Le gouvernement a annoncé des plans de privatisation ambitieux, mais les ventes d'actifs de l'État ont été retardées à plusieurs reprises.

Mercredi également, la Société financière internationale (SFI), qui fait partie du groupe de la Banque mondiale, a annoncé qu'elle s'était associée à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement et au Fonds souverain égyptien pour développer des usines de dessalement en Égypte selon un modèle de partenariat public-privé.

Ce projet s'inscrit dans le cadre du plan égyptien visant à augmenter l'approvisionnement en eau dessalée de 8,8 millions de mètres cubes d'eau par jour d'ici 2050, les premières usines devant être situées dans la région de Marsa Matrouh, sur la côte nord du pays, a indiqué la SFI.

L'Égypte dépend presque entièrement du Nil pour son approvisionnement en eau douce et est considérée comme très menacée par les effets du changement climatique.