La monnaie unique européenne était bien partie ce midi pour terminer la semaine en baisse contre ses principales contreparties, à commencer par le dollar américain (- 0,50%). A cette heure, la devise de l'union monétaire européenne se tasse de 0,12% à 1,3600 dollar, ainsi que de 0,11% contre le yens, à 141,93 yens, ainsi que de 0,62% contre le sterling à 0,8276.

Face au franc suisse, l'euro reste cependant stable (+ 0,07%) à 1,2328 franc l'euro.

Comme le soulignent les analystes de RTFX, le billet vert américain “se prépare à enregistrer ses gains hebdomadaires les plus élevés en deux mois alors que les investisseurs sur le Forex (le marché des changes, ndlr) estiment que les données économiques à venir aux Etats-Unis renforceront la décision de la Fed concernant une nouvelle réduction du QE.”

Outre-Atlantique, si les inscriptions hebdomadaires au chômage étaient conformes aux attentes hier, le nombre d'allocataires régulièrement indemnisés est passé de manière imprévue au-dessus de la barre des trois millions.

Cependant, “d'autres données économiques publiées cette semaine comme les ventes au détail ainsi que les inscriptions au chômage et l'indice manufacturier 'Empire State' ont toutes affiché une hausse par rapport aux attentes”, ajoute RTFX.

Le recul de l'euro contre le sterling peut être mis sur le compte d'une statistique publiée ce matin. Au Royaume-Uni en effet,les ventes de détail ont grimpé de 2,6% en décembre par rapport à novembre, un chiffre 'cinq fois meilleur qu'attendu' d'après un analyste marchés d'IG.

Une nouvelle salve d'indicateurs est prévue aujourd'hui aux Etats-Unis, avec les mises en chantier et permis de construire, la production industrielle et l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan.

'Ces chiffres donneront une vision significative de la santé de l'économie américaine et, s'ils s'avèrent impressionnants, pourraient se montrer suffisants pour faire revenir des acheteurs', juge l'équipe de Monex Capital.

'Les indicateurs d'activité seront difficiles à interpréter', estime toutefois Aurel BGC, qui pointe un effet météo. 'Les mises en chantier de logements et, dans une moindre mesure, l'activité industrielle, pourraient avoir été affectées par ces éléments ponctuels'.


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