Zurich (awp) - Principales informations économiques de la journée, résumées par awp:

JULIUS BAER: Julius Bär compte poursuivre sur la voie tracée ces dernières années par Boris Collardi, l'ex-directeur général dont la démission avait créé la surprise en novembre. Le nouveau patron de la banque de gestion zurichoise Bernhard Hodler a présenté mercredi pour la première fois les chiffres annuels, qui se sont révélés solides en 2017. La politique d'acquisitions et les objectifs sont confirmés.

Nommé dans la précipitation, M. Hodler a affirmé mercredi qu'il souhaite rester en place "ces prochaines années". Le directeur général (CEO) estime bénéficier d'un soutien important du conseil d'administration.

Pour rappel, M. Collardi a quitté en novembre ses fonctions de patron de Julius Bär avec effet immédiat. Le Jurassien d'origine va rejoindre la banque privée genevoise Pictet en juin en qualité d'associé.

LONZA: le producteur de substances actives pharmaceutiques Lonza a généré l'an dernier une croissance de ses revenus supérieure à ses propres pronostics. La rentabilité a accéléré de manière plus que proportionnelle, demeurant néanmoins légèrement inférieure aux attentes du marché.

Le niveau d'endettement s'est pour sa part avéré relativement léger, au vu des 5,5 mrd USD déboursés pour la reprise du spécialiste américain de l'encapsulation Capsugel.

En dépit de l'envol de plus de 40% de la capitalisation de l'entreprise, le conseil d'administration proposera aux actionnaires une rémunération stable de 2,75 CHF par titre.

RIETER: le fabricant de machines textiles Rieter a vu en 2017 ses entrées de commandes et ses recettes augmenter. L'entreprise a par ailleurs légèrement précisé ses attentes en matière de rentabilité pour l'exercice écoulé.

Rieter a observé une reprise de la Turquie, un marché clé pour l'entreprise. Cette amélioration, amorcée au deuxième semestre 2017, se poursuit en ce début d'année, a déclaré le directeur général (CEO) Norbert Klapper, lors d'une téléconférence tenue mercredi.

La demande se trouve à un bon niveau et la pépinière de projets se focalisant sur des systèmes entiers de machines est prometteuse, a-t-il ajouté.

GEORG FISCHER: Georg Fischer prévoit de racheter via sa division Automotive, l'intégralité du tessinois Precicast Industrial, spécialisé dans les composants en alliage pour l'industrie aéronautique et pour les turbines à gaz industrielles. Precicast s'est aussi lancé récemment dans l'impression en trois dimensions.

La cible de reprise a généré en 2017 un chiffre d'affaires de 120 mio CHF, précise le conglomérat industriel schaffhousois dans son communiqué mercredi. Precicast emploie quelque 730 collaborateurs, répartis entre la Suisse et la Roumanie. Le montant de la transaction en revanche fait l'objet d'une clause de confidentialité.

INDICATEUR UBS: la fin d'année s'est avérée solide pour la consommation privée en Suisse, avec un indicateur de la consommation UBS nettement au-dessus de sa moyenne à long terme. Toutefois, les économistes de la banque s'attendent à une croissance de la consommation privée plus faible pour l'année en cours que ne l'annonce l'indice, soulignent-ils mercredi.

SONDAGE CS-CFA: les analystes financiers sont quelque peu moins optimistes en ce début d'année pour l'économie suisse par rapport à la fin de l'an dernier, selon le dernier sondage réalisé par Credit Suisse et l'institut CFA. L'indice relevé par les deux établissements a chuté à 34,5 points en janvier.

L'indice Credit Suisse CFA Society Switzerland, qui mesure les attentes des analystes pour l'économie suisse sur les six prochains mois, a nettement reculé en janvier après avoir atteint 52 points en décembre, un plus haut depuis avril 2010.

FISCALITÉ: le Conseil fédéral a fixé mercredi les lignes directrices du message du projet fiscal 17. Sur la base de la consultation, il a décidé d'augmenter la part des cantons au produit de l'impôt fédéral direct de 17 à 21,2% et non à 20,5% comme prévu initialement.

Le Conseil fédéral a maintenu les orientations essentielles, en particulier l'équilibre de la réforme. Cette hausse de la part des cantons et des communes à l'IFD pour compenser les pertes dues à la réforme satisfait à la principale exigence de ces derniers, écrit-il.

rp