Ce nouvel assaut militaire d'Israël intervient alors que les États-Unis s'efforcent d'organiser une pause humanitaire pour les livraisons de carburant et d'aide d'urgence aux civils de Gaza. L'impact de l'extension de l'opération terrestre sur les efforts déployés en vue d'une pause n'a pas été clairement établi.

Lors d'une conférence de presse, le porte-parole de la Maison Blanche chargé de la sécurité nationale, John Kirby, n'a pas voulu commenter l'extension de l'opération terrestre israélienne. Il a toutefois indiqué que Washington soutenait le droit d'Israël à se défendre après que des militants du Hamas ont tué 1 400 personnes dans le sud d'Israël le 7 octobre.

"Nous ne traçons pas de lignes rouges pour Israël", a-t-il déclaré.

Il a ajouté que les États-Unis continuaient de discuter avec Israël des objectifs de l'opération, de la nécessité de protéger les civils à Gaza, des efforts pour obtenir le retour en toute sécurité des otages israéliens et de la nécessité d'envisager ce qui se passera après les opérations terrestres à Gaza.

"Depuis le tout début, nous avons eu et continuerons d'avoir des conversations avec eux sur la manière dont ils agissent. Nous n'avons pas hésité à leur faire part de nos préoccupations concernant les victimes civiles, les dommages collatéraux et l'approche qu'ils pourraient choisir d'adopter. C'est ce que les amis peuvent faire, et nous sommes des amis", a-t-il déclaré.