ELECTIONS LÉGISLATIVES ANTICIPÉES DÉBUT AVRIL EN ISRAËL

JERUSALEM - Des élections législatives anticipées auront lieu en Israël en avril prochain, a annoncé lundi sur Twitter le porte-parole du Premier ministre Benjamin Netanyahu à l'issue d'une réunion des membres de la coalition au pouvoir.

"Les dirigeants de la coalition ont décidé à l'unanimité de dissoudre le Parlement et de retourner aux urnes début avril", a déclaré le porte-parole.

La décision a été provoquée par les désaccords au sujet d'un projet de loi sur la conscription et la question des exemptions de service militaire accordées aux juifs ultra-orthodoxes.

La coalition de gouvernement dirigée par le chef du Likoud (droite) n'a plus qu'un seul siège de majorité à la Knesset (61 députés sur 120) depuis le départ le mois dernier de l'ultra-nationaliste Avigdor Lieberman.

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INDONÉSIE: AU MOINS 373 MORTS APRÈS LE TSUNAMI

LABUAN, Indonésie - Le bilan du tsunami qui a frappé samedi soir les côtes des îles indonésiennes de Java et de Sumatra après une éruption du volcan Anak Krakatoa s'est alourdi lundi à 373 morts, alors que les équipes de secours continuaient de fouiller les décombres à la recherche de survivants.

Des centaines d'habitations, d'hôtels, de magasins ont été détruits ou endommagés par le passage du tsunami, survenu presque sans laisser le temps d'alerter les populations des rivages du détroit de la Sonde, et des milliers de personnes ont dû se réfugier sur des positions plus élevées.

On compte également un millier de blessés.

Les autorités ont prévenu les habitants et les touristes des régions riveraines du détroit de la Sonde, qui sépare Java et Sumatra, de ne pas s'approcher des plages. L'alerte aux fortes marées a été prolongée jusqu'à mercredi.

Le 26 décembre 2004, un séisme de magnitude 9,5 a provoqué un tsunami géant qui a tué 226.000 personnes le long des côtes de l'océan Indien, dont plus de 126.000 en Indonésie.

GRAPHIQUE Le tsunami en Indonésie: https://tmsnrt.rs/2RdjsMd

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SELON TRUMP, ERDOGAN A PROMIS D'ÉRADIQUER L'EI EN SYRIE

WASHINGTON - Donald Trump a déclaré tard dimanche soir que son homologue turc Recep Tayyip Erdogan lui avait affirmé que la Turquie allait "éradiquer" ce qui reste du groupe Etat islamique en Syrie.

"Le président Erdogan de Turquie m'a très fermement informé qu'il éradiquerait ce qui reste de l'EI en Turquie", écrit https://twitter.com/realDonaldTrump/status/1077064829825966081 le président américain sur son fil Twitter.

"Nos soldats rentrent à la maison !", conclut Trump, qui a annoncé mercredi dernier le retrait des quelque 2.000 soldats américains déployés en Syrie, pour l'essentiel en soutien des Forces démocratiques syriennes (FDS), alliance de combattants arabo-kurdes qui opèrent dans le nord de la Syrie.

La décision surprise de Trump de retirer les troupes américaines de Syrie a semé la consternation dans certaines capitales alliées des Etats-Unis et conduit à la démission du secrétaire américain à la Défense, James Mattis.

Les Kurdes syriens redoutent d'être les victimes collatérales de ce retrait. Les miliciens kurdes des Unités de protection du peuple (YPG), soutenus par Washington mais considérés comme des terroristes par Ankara, craignent de se retrouver pris dans un étau entre l'armée turque et les forces gouvernementales syriennes et leurs alliés.

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TOUJOURS PAS D'ACCORD BUDGÉTAIRE AUX USA, LE "SHUTDOWN" SE POURSUIT

WASHINGTON - L'impasse budgétaire s'est prolongée dimanche aux Etats-Unis, où le secrétaire général et directeur des services budgétaires de la Maison blanche, Mick Mulvaney, estime que le blocage partiel de l'administration fédérale pourrait se poursuivre jusqu'au 3 janvier.

Ce "shutdown" découle de l'incapacité de Donald Trump et du Congrès à s'entendre sur une loi de finance du fait des sommes exigées par le président américain pour construire un mur à la frontière avec le Mexique.

Le Sénat a ajourné ses travaux samedi, avec reprise prévue le 27 décembre.

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LA JUSTICE BIRMANE EXAMINE L'APPEL DES DEUX JOURNALISTES DE REUTERS

RANGOUN - La justice birmane a examiné lundi le recours en appel des deux journalistes de Reuters condamnés à sept ans de prison en Birmanie pour violation de la législation birmane sur les secrets d'Etat.

Les deux journalistes birmans, Wa Lone, 32 ans, et Kyaw Soe Oo, 28 ans, ont été condamnés en septembre pour détention de secrets d'Etat alors qu'ils enquêtaient sur le massacre de dix Rohingyas (musulmans apatrides) au cours d'une opération de l'armée menée voici un peu plus d'un an dans l'ouest de la Birmanie.

Les avocats des journalistes ont fait appel de leur condamnation, dénonçant un coup monté par la police mais aussi des vices de forme et l'incapacité de l'accusation à prouver les éléments clés du délit.

Pendant une heure, ils ont développé leurs arguments devant une cour d'appel de Rangoun avant que la séance ne soit ajournée. Aucune date n'a été fixée pour la suite de la procédure.

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"GILETS JAUNES"-PHILIPPE VEUT PUNIR SÉVÈREMENT L'AGRESSION DE POLICIERS

PARIS - Edouard Philippe a souhaité lundi que les agresseurs de policiers à moto lors de la sixième journée de mobilisation des "Gilets jaunes", samedi à Paris, soient punis avec sévérité et a appelé à la fin des violences.

Le Premier ministre a rencontré ces motocyclistes, pris à partie par des manifestants à l'angle des Champs-Élysées et de l'avenue Georges V. L'un d'eux avait sorti son arme pour tenir la foule à distance avant de partir sous des jets de projectile, suivi par ses deux collègues, poursuivis par la foule.

"Je voulais les remercier pour la maîtrise dont ils avaient fait preuve et leur dire qu’évidemment tout était mis en oeuvre pour identifier les auteurs de ces violences, les traduire devant la justice et, je l’espère, faire en sorte qu’ils puissent être punis sévèrement", a dit le chef du gouvernement à l'issue de la rencontre, à la préfecture de police de Paris.

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FRANCE-PÉTITION GÉANTE POUR FORCER L'ETAT À LUTTER POUR LE CLIMAT

PARIS - Plus de 1,6 million de personnes avaient signé lundi une pétition sur Internet soutenant le projet de quatre associations d'attaquer l'Etat français en justice pour non-respect de ses engagements dans la lutte contre le dérèglement climatique.

Selon plusieurs médias, aucune pétition n'a recueilli en France autant de signatures que celle lancée mardi par ces organisations : Notre Affaire à Tous, la Fondation pour la Nature et l’Homme, Greenpeace France et Oxfam France.

Ces dernières prévoient d'assigner l’Etat en justice "pour inaction face aux changements climatiques", lit-on sur le site Internet dédié à cette action, nommée "l'Affaire du siècle".

L'"objectif est de faire reconnaître par le juge l’obligation de l’Etat d’agir pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C, afin de protéger les Français.es face aux risques induits par les changements climatiques", poursuivent les associations.

Elles précisent avoir envoyé le 18 décembre à plusieurs ministres une "demande préalable indemnitaire démontrant l’inaction de l’Etat depuis des décennies face au changement climatique et demandant une réparation des préjudices causés par cette inaction". Cet envoi ouvre, selon elles, une période de deux mois pendant laquelle l'Etat peut ou non répondre.