Brexit toujours sous pression. Aucune des huit propositions "indicatives" n'a obtenu la majorité hier au Parlement britannique. Pour connaitre le détail des résultats, cliquez ici. Les députés pourraient être amenés à voter demain sur l'accord de May, déjà rejeté deux fois dans le passé. Mais, en acceptant de se sacrifier en démissionnant si l'accord est approuvé, la Première ministre a réussi à rallier à sa cause plusieurs membres du Parlement, tel que son farouche opposant, Boris Johnson : "Si nous votons à nouveau contre, il y a un risque de plus en plus important que nous ne sortions pas du tout". Il reste encore à convaincre le parti unioniste nord-irlandais DUP, qui a réitéré hier soir sa volonté de voter contre l'accord négocié avec Bruxelles. Mais la sortie de l'UE en douceur le 22 mai n'est pas écartée…


Les marchés misent désormais sur une baisse des taux de la Fed. Les économistes prévoyaient, il y a encore quelques mois, que la Réserve fédérale allait à nouveau augmenter ses taux cette année. Après la publication de ses derniers comptes-rendus, ils tablaient finalement sur aucune hausse en 2019 (voir tableau de probabilités du CME Group le 20 mars). Et puis, revirement de situation, les marchés anticipent aujourd'hui une baisse des taux en fin d'année.
 

Source : CME Group

Les négociations continuent à Pékin. "Les Etats-Unis et la Chine ont effectué des progrès dans tous les domaines" déclare Reuters. Le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin et le représentant américain au commerce, Robert Lighthizer, sont attendus ce jour à Pékin pour poursuivre les négociations.

En Bref. Le Premier ministre chinois Li Keqiang affirme que la Chine va ouvrir davantage l'accès à son marché financier.