Le projet a recueilli 57 voix pour et 17 voix contre.

Les sénateurs ayant modifié le texte approuvé par les députés brésiliens, celui-ci devra faire l'objet d'un nouveau vote à la chambre basse.

Le projet de loi est considéré comme essentiel pour indiquer une voie vers la viabilité des comptes publics, en particulier après que Lula a obtenu l'approbation du Congrès pour augmenter les dépenses sociales afin d'aider les personnes les plus pauvres.

Selon cette proposition, les dépenses du gouvernement ne pourraient pas augmenter de plus de 70 % de toute augmentation des recettes, la croissance des dépenses étant également limitée entre 0,6 % et 2,5 % par an au-dessus de l'inflation.

Si les objectifs budgétaires ne sont pas atteints, la croissance des dépenses serait limitée à 50 % de l'augmentation des recettes.

Les progrès de la proposition au Congrès ont été salués par S&P, qui a relevé la semaine dernière les perspectives de la note de crédit du Brésil.

L'auteur du projet de loi, le sénateur Omar Aziz, a allongé la liste des exceptions au plafonnement, y compris un fonds pour l'éducation, un fonds constitutionnel pour le district fédéral et les dépenses liées à la science et à la technologie.

M. Aziz n'a pas modifié le calendrier d'ajustement des dépenses en fonction de l'inflation, un point qui, selon le ministère de la planification, aiderait le gouvernement à rédiger le projet de loi de finances pour 2024, qui doit être présenté d'ici le mois d'août.

Le gouvernement brésilien doit réduire de 32 à 40 milliards de réais (6,6 à 8,3 milliards de dollars) le budget de l'année prochaine, selon la ministre de la Planification Simone Tebet.