Selon le projet de loi proposé, qui doit encore être débattu par le Congrès, la réforme fusionnera divers prélèvements en une taxe sur la valeur ajoutée avec des taux fédéraux et régionaux distincts.

La réforme est un objectif majeur de l'administration du président Luiz Inacio Lula da Silva, qui cherche à stimuler la productivité et la croissance économique.

La restructuration des taxes à la consommation, notoirement complexes au Brésil, a déjà été tentée à plusieurs reprises par différents gouvernements, sans succès.

La proposition, qui consisterait à déplacer la base d'imposition du lieu de production des biens au lieu de consommation, devrait profiter aux caisses des États brésiliens les plus riches et les plus peuplés.

La proposition prévoit une période de transition de 50 ans pour ce changement, qui ne débuterait qu'en 2029, afin de répondre à la résistance historique de certains gouverneurs d'État.

Le gouvernement fédéral financerait également un fonds consacré au développement des États, dont le coût s'élèverait à 8 milliards de réais en 2029 et à 40 milliards de réais (8,38 milliards de dollars) par an à partir de 2033.

Un second fonds serait créé pour compenser les avantages fiscaux déjà accordés par les Etats.

(1 $ = 4,7729 reais)