Ces indicateurs, conçus pour anticiper les points de retournement de l'activité par rapport à sa tendance, montrent pour la zone euro une inflexion positive de la croissance, mais pas d'amélioration pour la seule France.

Pour l'ensemble de la zone OCDE, l'indicateur est en hausse de 0,1 point à 100,6, le seuil de 100 correspondant à la tendance de long terme de l'activité économique.

Pour les pays du G7, l'indicateur progresse aussi de 0,1 point à 100,7, tout comme celui pour la zone euro, à 100,1.

Les indicateurs pour les Etats-Unis et le Japon s'établissent respectivement à 101,0 (stable) et 101,1 (+0,2), des niveaux qui témoignent d'une consolidation de la croissance.

En zone euro, l'Allemagne (+0,1 point à 100,0) revient à son rythme de croissance de long terme et l'Italie (+0,1 point à 99,9) s'en rapproche. Mais aucune inflexion positive n'est constatée pour l'économie française, qui reste stable à 99,6, légèrement en deçà de cette tendance de long terme.

L'indicateur pour le Royaume-Uni progresse également de 0,1 point à 100,8.

Celui pour la Chine est inchangé à 99,7, de même que celui du Brésil à 99,4. L'Inde reste à la traîne avec un indicateur stable à 97,3 et la Russie décroche avec une chute de 0,6 point d'un mois sur l'autre à 98,5, un niveau qui témoigne d'une inflexion négative de la croissance.

Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse