Les demandes initiales d'allocations de chômage ont baissé de 12 000 pour atteindre 201 000 en données corrigées des variations saisonnières au cours de la semaine qui s'est achevée le 17 février, a annoncé jeudi le département du travail. Les économistes interrogés par Reuters avaient prévu 218 000 demandes pour la semaine écoulée.
Les demandes se situent à des niveaux historiquement bas, malgré les licenciements très médiatisés du début de l'année.
Les difficultés rencontrées pour trouver de la main-d'œuvre pendant et après la pandémie de COVID-19 ont généralement rendu les employeurs réticents à réduire leurs effectifs. La productivité des travailleurs a également augmenté, tandis que l'économie continue de se développer malgré les fortes hausses des taux d'intérêt décidées par la Réserve fédérale.
Le compte-rendu de la réunion de la banque centrale américaine des 30 et 31 janvier, publié mercredi, montre que les responsables continuent de considérer le marché du travail comme "tendu", mais que plusieurs d'entre eux "ont noté que les récentes créations d'emplois étaient concentrées dans quelques secteurs, ce qui, à leur avis, fait peser des risques de baisse sur les perspectives d'emploi".
Depuis mars 2022, la Fed a relevé son taux directeur de 525 points de base pour atteindre la fourchette actuelle de 5,25 % à 5,50 %.
Les données relatives aux demandes d'indemnisation couvrent la période au cours de laquelle le gouvernement a interrogé les entreprises pour la composante "emplois non agricoles" du rapport sur l'emploi de février. L'économie a créé 353 000 emplois en janvier.
Le nombre de personnes recevant des prestations après une première semaine d'aide, un indicateur de l'embauche, a diminué de 27 000 pour atteindre 1,862 million au cours de la semaine se terminant le 10 février, selon le rapport sur les demandes d'indemnisation. (Reportage de Lucia Mutikani ; Rédaction de Chizu Nomiyama)
