Selon une estimation préliminaire d'Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne, le produit intérieur brut des 20 pays partageant l'euro est resté stable au quatrième trimestre par rapport aux trois mois précédents.

Ce résultat est supérieur au consensus du marché qui tablait sur une baisse du PIB de 0,1 % en glissement trimestriel, ce qui aurait plongé la zone euro dans une récession technique, définie comme deux trimestres consécutifs de contraction du PIB.

De même, en glissement annuel, le quatrième trimestre a été meilleur que prévu par les économistes interrogés par Reuters, augmentant de 0,1 % par rapport à la même période 12 mois plus tôt, au lieu de rester inchangé comme le prévoyaient les analystes.

L'Espagne, quatrième économie de la zone euro, a été le principal contributeur au résultat global avec une croissance trimestrielle de 0,6 %, tandis que le Portugal, plus petit, a progressé de 0,8 %. La croissance de l'Italie, troisième économie de la zone euro, s'est également accélérée pour atteindre 0,2 % au cours des trois derniers mois, contre 0,1 % au cours du trimestre précédent.

Cela a permis de compenser le plongeon trimestriel de 0,3 % de la première économie de la zone euro, l'Allemagne, et la croissance nulle de la deuxième économie de la zone euro, la France.