À Paris, le CAC 40, qui a atteint en début de séance son plus haut niveau depuis cinq ans, a cependant réalisé une performance inférieure aux autres indices européens, avec une hausse modeste de 0,04% (+1,87 point) à 4.219,98 points, qui porte sa progression sur l'ensemble de la semaine à 1,34%.

Le Footsie britannique a lui avancé de 0,88%, le Dax allemand a progressé de 0,45%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a gagné 0,16% et le FTSEurofirst 300 a pris 0,4%. Ce dernier affiche une hausse hebdomadaire de 0,51%.

Aucun accord ne s'est dessiné jeudi soir à Washington sur l'impasse budgétaire, mais les deux parties ont annoncé qu'elles continuaient de discuter, alors que les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants, ont présenté au président démocrate Barack Obama un plan de relèvement momentané du plafond de la dette, actuellement fixé à 16.700 milliards de dollars, de manière à éviter au pays de faire défaut.

"Même si les investisseurs sont nerveux en cas d'aggravation des tensions politiques, le contexte reste plutôt positif pour les marchés d'actions, avec des banques centrales très accommodantes, des progrès sur le front macroéconomique et des fondamentaux plutôt bon au niveau des entreprises", souligne Jeanne Asseraf-Bitton, du fonds Lyxor Asset Management.

A la Bourse de Londres, la journée a été marquée par la première cotation de Royal Mail, dont l'action a fini à 450,75 pence, près de 34% au-dessus de son cours d'introduction, ce qui a ravivé les critiques de l'opposition travailliste et des syndicats sur une mise à prix jugée trop basse.

À Wall Street, le Dow Jones était en hausse de 0,43%, et le Standard & Poor's 500 progresse de 0,37%, vers 15h55 GMT.

En raison du relatif optimisme sur le budget américain, le dollar gagne un peu de terrain sur le marché des changes face au yen et devrait achever la semaine sur sa première hausse hebdomadaire depuis plus d'un mois face à un panier de six devises de référence; sur le marché obligataire, les futures sur le Bund allemand se renforcent très légèrement.

Le cours du baril de Brent tombe lui un peu au-dessus de 111 dollars, principalement à cause d'une hausse annoncée de la production des Etats extérieurs à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), prévue pour 2014 par l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

Julien Dury pour le service français, édité par Marc Angrand