S'il est convaincu de violation du "Clean Air Act", la réglementation anti-pollution en vigueur aux Etats-Unis, le groupe s'expose à des amendes dépassant les 90 milliards de dollars (83 milliards d'euros), bien davantage que les "18 milliards de dollars ou plus" évoqués par les autorités en septembre lorsque le scandale a éclaté.

L'action perd 3,09% à 122,50 euros vers 9h00 GMT, la plus forte baisse de l'indice Dax-30 de Francfort.

"On reste dans le flou complet concernant les amendes potentielles", souligne Holger Schmidt, analyste d'Equinet qui a abaissé son opinion de "neutre" à "alléger". "Ce qui semble clair en revanche, c'est que les Etats-Unis semblent déterminés à se servir de cette affaire pour affaiblir la position de VW Group aux US."

Pour Goldman Sachs, l'annonce du département de la Justice "sert de piqûre de rappel au sujet des questions toujours non réglées" de l'affaire Volkswagen après une période d'actualités relativement positives pour le groupe. L'intermédiaire maintient sa recommandation "vendre" sur l'action.

Le titre VW accuse une baisse d'environ 20% par rapport à son niveau d'avant le début du scandale le 18 septembre.

(Georgina Prodhan, Véronique Tison pour le service français)