En nouant un accord de coopération technologique avec Petrobras, CGG Veritas a sans doute suscité la jalousie de ses rivaux comme le norvégien PGS. La compagnie pétrolière brésilienne, cotée en Bourse mais contrôlée par l'Etat, compte parmi les principales compagnies au monde depuis les énormes découvertes réalisées en 2007 dans le bassin de Santos, au large de Rio. C'est elle qui sera l'opérateur des projets prévoyant d'extraire du brut à plus de 7 000 mètres de profondeur (eau, couche de sel et roche).

L'accord, qui vise le développement et la mise en oeuvre conjoints de nouvelles technologies dans le domaine de la géophysique, est déterminant pour CGG Veritas puisqu'il permet au groupe français de renforcer les liens avec un acteur majeur d'un secteur jugé hautement stratégique.

En outre, ce nouvel accord souligne le caractère incontournable de la simique ainsi que l'excellente position du groupe dans les zones du monde les plus prometteuses en termes de futurs contrats.

Ces développements auront lieu dans un centre technologique que le groupe vient d'ouvrir et d'inaugurer à Rio. Ce dernier permettra ainsi un accès aux différentes compagnies et opérateurs du secteur au Brésil (pétrole et gaz) mais également à des projets sur-mesure.

Soutenu par cette bonne nouvelle et la résistance du prix du pétrole au-dessus de 77 dollars, le baril, CGG Veritas bondit de 4,72% à 17,425 euros.

(P-J.L)