Vente Unique recule de 7,16% à 5,75 euros après avoir affiché des résultats annuels 2018 inférieurs aux attentes, pénalisés par les investissements. Ainsi, le spécialiste de mobilier en Europe a affiché un chiffre d’affaires de 87,2 millions d'euros, en progression de 14%. Quant au résultat opérationnel courant, il a chuté de 17% à 4,9 millions d'euros. Le résultat net est stable à 2,7 millions d'euros.

Au cours de l'exercice, le groupe a renforcé ses capacités Logistique, avec la finalisation du déploiement de la plateforme d'Amblainville, dans l'Oise et l'ouverture de cellules de débord en attendant la livraison, mi-2019, de l'extension du site principal.

"L'augmentation des coûts a impacté la rentabilité pour 0,9 point. De plus, les dépenses marketing ont été renforcées atteignant 10% du chiffre d'affaires", précise LCM qui reste Neutre, et abaisse son objectif de cours de 12 à 8,8 euros sur Vente Unique.

Les investissements ont donc pesé sur les résultats du groupe, mais engagé de nouvelles commandes.

"Les commandes non livrées au 30 septembre 2018, et par conséquent non enregistrées en ventes, s'élèvent à 4,4 millions d'euros, en hausse de 71%, et viennent minorer la croissance et la rentabilité puisque les dépenses engagées pour ses ventes sont comptabilisées dans l'exercice", a précisé l'expert de la vente en ligne de mobilier en Europe.

Concrètement, les coûts marketing sont supportés sur l'exercice 2018, alors que le chiffre d'affaires sera lui réalisé sur l'exercice en cours, pour lequel le groupe se fixe comme objectif de réaliser une nouvelle croissance "à deux chiffres tout en conservant un niveau exemplaire de rentabilité".

"Si cette publication peut paraître décevante, soulignons que le groupe évolue actuellement dans un contexte concurrentiel plus intense avec les introductions en bourse d'Home 24 et Westwing", souligne le bureau d'analyses. Celui-ci précise par ailleurs que les investissements logistiques permettront de soutenir la croissance rentable du groupe.