Transgene annonce aujourd’hui que des données précliniques d’une nouvelle génération d’immunothérapie, un vecteur viral oncolytique développé par ses équipes de chercheurs, ont été présentées dans un poster à la réunion annuelle de l’AACR (American Association for Cancer Research) qui s’est tenue à la Nouvelle Orléans (Etats-Unis).

Transgene développe une nouvelle génération d'immunothérapies virales oncolytiques armées de gènes anti-cancer, cherchant à apporter aux patients un traitement à la fois plus efficace et moins toxique. A la réunion de l'AACR, Transgene a communiqué les résultats d'études précliniques de trois virus de la vaccine oncolytiques (VV) contenant chacun un format différent d'un anticorps bloqueur PD-1 (programmed cell death -1) (VV-PD-1) : soit l'anticorps entier (mAb), soit le fragment se liant à l'antigène (Fab), soit les fragments variables fusionnés (scFv).

Les bloqueurs de point de contrôle immunitaire visant PD-1 sont une avancée majeure pour le traitement de plusieurs types de cancers. Les données présentées montrent pour les produits d'expression de chacune des trois versions de VV-PD-1 : qu'ils ont une parfaite intégrité biochimique et structurale, sont complètement fonctionnels et ont une activité biologique équivalente à celle de l'anticorps monoclonal anti-PD-1 de référence.

De plus, le profil de bio-distribution de VV-PD-1 montre une concentration plus élevée et plus durable de l'anti-PD-1 dans la tumeur, donnant un meilleur ratio tumeur/sérum. Enfin, l'activité thérapeutique évaluée dans un modèle préclinique de sarcome montre pour VV-PD-1 une activité similaire à celle de la combinaison de VV et de l'anticorps anti-PD-1, tant en termes de prévention de la croissance tumorale que de survie, mais nettement plus élevée qu'avec chaque produit séparément.

Ces résultats justifient de poursuivre le développement de ces nouvelles générations de virus oncolytiques armés d'anticorps, et plus largement, d'autres types de fonctionnalités immuno-actives.