Le groupe a également réaffirmé l'ensemble de ses objectifs pour 2013, qui incluent une hausse de son chiffre d'affaires de 11% à 16% et des marges opérationnelles courantes annuelles autour de 15% dans sa division Subsea (infrastructures sous-marines) et comprises entre 6% et 7% dans l'Onshore/Offshore.

"Alors que les prix du pétrole et d'autres matières premières ont affiché une plus grande volatilité au cours des dernières semaines, nous voyons des opportunités intéressantes pour de nouvelles commandes dans toutes nos régions", a déclaré lors d'une conférence téléphonique son PDG, Thierry Pilenko.

"La bonne nouvelle, c'est que l'Afrique de l'Ouest est en train de repartir avec des contrats assez significatifs", a-t-il ajouté, soulignant que la pétrochimie aux Etats-Unis et le gaz naturel liquéfié (GNL), globalement, offraient eux aussi de solides perspectives.

Thierry Pilenko n'a cependant pas fourni de prévisions chiffrées en termes de commandes, répétant que la date d'attribution de chaque contrat restait difficile à prévoir.

Les prises de commandes du groupe ont atteint 2,9 milliards d'euros au premier trimestre, dont 1,9 milliard pour le Subsea, en recul de 12,1% par rapport aux 3,3 milliards du premier trimestre 2012.

Société générale a toutefois estimé dans une note que ces commandes restaient "très impressionnantes" et que, malgré un risque de révision à la baisse du consensus pour 2014 et 2015 après un premier trimestre inférieur aux attentes, rien ne semblait de nature à changer sa perception positive de la valeur.

Vers 9h55, l'action Technip gagnait 3,82% à 82,05 euros, plus forte hausse d'un CAC 40 en retrait de 0,27%. Elle perd 5,4% depuis le début de l'année après une hausse de 19,6% en 2012, pour une capitalisation proche de 9,3 milliards.

Technip a enregistré au premier trimestre un résultat net part du groupe de 116,2 millions d'euros (+3,6%), un résultat opérationnel courant de 173,5 millions (+5,0%) et un chiffre d'affaires de 2.016 millions (+14,2%).

Sa marge opérationnelle courante ressort ainsi à 8,6% contre 9,4% au premier trimestre 2012.

Selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S, les analystes attendaient en moyenne un résultat opérationnel courant de 183 millions et un chiffre d'affaires de 2.053 millions, soit une marge de 8,9%.

Benjamin Mallet, édité par Jean-Michel Bélot